De Thierno Baye Diène correspondant de Teranganews à Matam
Le candidat déclaré à l’élection présidentielle de février prochain et leader de Taxawou Sénégal, Khalifa Ababacar Sall dénonce les tracasseries et intimidations depuis le démarrage de sa caravane dénommée « Motalli Yéene ».
Sur X (anciennement Twitter) l’ancien maire de Dakar appelle à plus de dépassement et d’élégance mais aussi de la hauteur.
Depuis notre entrée dans la région de Matam, notre cortège subit mille et une tracasseries. Nous sommes suivis, intimidés, bloqués pour des motifs qui ne font pas honneur à l’élégance républicaine. Cela avait commencé à Fatick et se poursuit ici au Fouta. La compétition politique… pic.twitter.com/nlbp45sR4f
— Khalifa Ababacar SALL 🇸🇳 (@kas_sall) December 4, 2023
Depuis notre entrée dans la région de Matam, notre cortège subit mille et une tracasseries. Nous sommes suivis, intimidés, bloqués pour des motifs qui ne font pas honneur à l’élégance républicaine. Cela avait commencé à Fatick et se poursuit ici au Fouta. La compétition politique devrait donner lieu à un beau débat démocratique entre les différents postulants, souverainement arbitré par le peuple. La démocratie, en effet, demande de la hauteur, de l’élégance et du sens du dépassement. La forte adhésion des populations, visible partout où nous sommes passés depuis le début de notre « Mottali Yéene », grandira encore et encore pour atteindre son point d’orgue au soir du 25 février 2024 inshAllah. Nous restons déterminés à aller de l’avant.
Sa caravane a été arrêtée à l’entrée de Matam par les forces de l’ordre sur ordre de l’autorité préfectorale. L’ancien maire de Dakar qui séjourne dans la région de Matam depuis le vendredi dernier n’a pas pu effectuer, à son aise, le déplacement vers la capitale régionale avec son convoi.
Décidément la région de Matam est une terre hostile aux candidats de l’opposition. Après Ousmane Sonko, Bougane Gueye, Mimi Touré c’est au tour de Khalifa Sall d’en faire la douloureuse expérience. Ce dimanche, son convoi a été arrêtée net à l’entrée de Matam par les forces de l’ordre qui exécutaient les directives du préfet du département de Matam. Face à l’intransigeance des hommes de ténue, l’ancien maire de Dakar s’est résolu à faire le trajet à pied. « Je n’ai pas pour habitude de me plaindre mais ce qui se passe est injuste », a fustigé le candidat.
En effet, la liesse populaire qui accompagnait le leader de Tahawu Sénégal » paraissait impressionnante. Les militants sous la houlette de leur Coordonnateur régional m, Youssouf Mbow ont relevé le pari de la mobilisation. De vrais motifs d’espoirs pour Khalifa Sall. « La liesse populaire qui accompagne notre tournée dans le Fouta en perturbe plus d’un. Surprises par l’intensité de l’élan victorieux du Mottali Yéene , les autorités ont tenté de ralentir notre dynamique. C’est peine perdue. La détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir », a-t-il martelé.
Cependant, ces péripéties n’ont pas empêché Khalifa Sall d’aller rencontrer ses militants dans les villages et hameaux du département de Matam. Comme si ces épisodes avaient requinqué ses partisans qui lui ont offert des accueils populaires. Les visites de proximité vont se poursuivre dans la région jusqu’au mardi prochain. Un séjour qui a commencé depuis le vendredi dernier.

