Des participants à la réunion préparatoire du Gamou de Ndiassane ont recommandé au comité d’organisation dudit évènement religieux d’élaborer un programme spécial pour réaliser à court ou moyen terme un ensemble d’infrastructures dans le fief de la communauté khadre.
Le représentant de l’Ageroute, répondant aux interpellations de membres du comité d’organisation, qui reprochaient à cette structure étatique de n’avoir pas réalisé de nouvelle route à Ndiassane depuis 2016, a précisé que ces actions ne relèvent pas des prérogatives de l’Ageroute.
Toutefois, c’est dans le cadre d’un programme spécial qu’elle a été autorisée à réaliser des tronçons de route. D’ailleurs l’Ageroute ne dispose plus d’enveloppe pour faire certains “entretiens lourds“ dont elle se chargeait grâce au Fonds d’entretien routier (FERA).
La même recommandation de confection d’un plan est aussi “valable“ pour une autre doléance relative à l’abattoir moderne demandé par Ndiassane et qui avait déjà été posée l’année dernière, a dit le gouverneur.
Relevant avoir préconisé l’année dernière avoir conseillé à Ndiassane d’anticiper, en cherchant un site pour accueillir cette infrastructures, le gouverneur a réitéré la même recommandation à l’endroit de la mairie et du comité d’organisation. “A partir de ce moment, vous ferez la demande et nous allons appuyer“, a dit Mbengue, relevant que “compte tenu de la situation de Ndiassane, des abattoirs modernes feraient l’affaire“.
A propos du centre commercial demandé pour abriter le marché malien de Ndiassane et désengorger la cité lors du Gamou, le comité a été invité à s’approcher du service régional du commerce pour savoir la conduite à suivre.
Le chef du service régional du commerce Khadim Ndiaye a précisé que l’Etat ne construit pas de centre commercial, et que c’est l’apanage plutôt des privés. Cependant, l’Etat met en œuvre un programme de modernisation des marchés.
Le maire de Saly, Ousmane Guèye, disciple de la famille Kounta avait noté que seul un programme spécial en faveur de Ndiassane pouvait résoudre les questions récurrentes de manque d’infrastructures qui sont agitées à l’approche de chaque Gamou.
L’enveloppe de 12 millions de FCFA en médicaments allouée lors du Gamou 2022, sera reconduite, en attendant de saisir la hiérarchie pour voir les possibilités de satisfaire aux demandes du comité de la voir portée à 17 millions, en raison du Gamouwate et de la nuit de Cheikh prévus à Ndiassane, selon APS.
D’autres questions liées à l’assainissement, à l’hydraulique et à l’électrification de certains villages environnants de Ndiassane sont encore en suspens. Le gouverneur a demandé au comité de dresser une liste “sans doublons“ des 400 sites d’hébergement identifiés par les organisateurs pour bénéficier de branchements provisoires d’électricité.