De Adama Séne correspondant de Teranganews à Saint-Louis
Un atelier de renforcement de capacité d’une quarantaine d’élus et d’agents administratifs des collectivités locales a été clôturé ce Samedi à Saint-Louis. Ils ont été outillés sur les techniques de passation de marché par le Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation via sa direction de formation.
Soutenu par la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement, le Pacasen est un programme national qui a comme double objectif d’augmenter le financement des collectivités territoriales urbaines et d’améliorer leur performance dans la gestion des investissements publics locaux. Pour dérouler des actions de renforcement de capacités relatives à la passation des marchés publics, l’Agence de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), a été choisie à l’intention des collectivités territoriales bénéficiaires de l’appui dudit programme.
Pour le directeur général du CNFPLF, la capacitation et la labellisation font partie des intrants qui permettront aux collectivités territoriales d’atteindre leurs objectifs de gouvernance et de développement local. » Cet atelier de formation de la zone 4 sur la passation des marchés avec un important module sur la gestion des contrats en fait partie. Car, une chose est de respecter la procédure d’appel à la concurrence de présélection et de dispositions préliminaires mais un contrat n’a de finalité que s’il est bien exécuté de façon efficiente et dans l’intérêt des populations » a déclaré Abdou Khadre Ndiaye.
Sans tomber dans le juridisme, a-t-il poursuivi, il y a des points qui méritent des attentions. » Comme tout ne peut être acté dans la vie, le retour des expériences et la consolidation des connaissances peuvent aider à éviter des conséquences néfastes sur le vécu des populations concernant des chantiers. Des désagréments peuvent toujours subvenir dans les délais d’exécution des contrats dû au non respect des normes techniques, au retard des travaux etc.. » a ajouté le Dg du CNFPLF.
Selon le maire de la commune de Gaé dans le département de Dagana, l’atelier de Saint-Louis intervient dans un contexte où le gouvernement du Sénégal va aborder dans les prochains mois deux importants programmes. » Il s’agit du Pacasen 2 qui est en gestation et le Pacasen rural qui permettra de toucher prés de 500 collectivités rurales. Il est important de renforcer les fonds financiers et les équipements techniques mais les ressources humaines ne doivent pas être en reste pour livrer des prestations de qualité aux populations bénéficiaires » a soutenu Khadre Ndiaye. . Avant de rappeler que la finalité d’une collectivité territorialet est la disponibilité d’excellentes prestations aux communautés dans le cadre d’une décentralisation et d’une gestion de proximité. Il faut signaler que la première phase du Pacasen ne concerne que 124 communes urbaines.