De Adama Séne correspondant de Teranganews à Saint-Louis
Après quelques semaines d’accalmie, la tension refait surface à l’université Gaston Berger de Saint Louis. Durant tout le week-end, étudiants et forces de l’ordre se sont affrontés à l’intérieur du campus et sur la route nationale N2. Le bilan matériel est assez lourd puisque plusieurs restaurants ont été complètement détruit.
Les gendarmes déployés à l’Ugb ont usé de tirs de bombes lacrymogènes pour déguerpir les manifestants et rétablir la circulation sur la RN2, bloquée pendant des heures par les étudiants.
Las d’attendre la concrétisation des accords signés avec les autorités universitaires, ces derniers ont décrété 72 heures de journées sans tickets (Jst) en guise de protestation. Ainsi pour contrer cette décision de la coordination des étudiants de Saint Louis(Cesl), la direction du Crous a sorti une note informant la communauté estudiantine de la fermeture des restaurants à partir du 14 Juillet après le déjeuner jusqu’à nouvel ordre. Une situation inattendue qui a révolté les étudiants. D’ailleurs c’est à l’issue de l’Assemblée générale convoquée par la Cesl, les étudiants ont saccagé les restaurants universitaires.pour dénoncer leur fermeture par l’autorité du Crous. Pour le porte parole du jour de la coordination des étudiants de Saint Louis, la décision de fermer les restaurants universitaires est irresponsable et inhumaine. » L’acte posé par le Dg du Crous est une fuite de responsabilité et personne ne peut le l’expliquer. Au moment où la majeure partie des étudiants sont en période d’examen, comment un homme responsable peut-il priver ces derniers de restauration? Alors que la date retenue est pour le 27 Juillet prochain. Mais qu’ils se le tiennent pour dit, il n’y aura pas de paix dans le campus tant que les restaurants resteront fermés » a menacé Abdoul Magib Beye.
A l’en croire toujours, ce n’est pas de gaieté de coeur que les étudiants en arrivent à de tels actes pour exprimer leur mécontentent. » Nous sommes poussée à la révolte par des dirigeants irresponsables. Mais nous comprenons aussi leur démarche qui n’est animée que par la politique politicienne. Tous les jalons posés par le Dg du Crous, c’est pour faire porter après la responsabilité aux étudiants. Mais la Cesl en tant que structure responsable restera vigilante et fera face » a poursuivi Magib Beye.
Il faut rappeler que ce sont des affrontements similaires qui avaient entraîné l’assassinat de l’étudiant feu Fallou Séne en 2018 au campus social de l’Ugb.
.