Réunis ce samedi à Accra au Ghana, se sont penchés sur les transitions en cours au Mali, au Burkina Faso et en Guinée sans arriver à trouver un accord. Trois pays dirigés par des juntes militaires depuis des coups d’État. Finalement, pas d’assouplissement ou de durcissement des sanctions lors de ce sommet.
Les chefs d’État ont donc décidé de renvoyer leur décision au 3 juillet, le prochain sommet ordinaire de la Cédéao. Jusqu’à ce présent, un assouplissement des sanctions contre le Mali et un éventuel durcissement des positions contre la Guinée étaient attendus.
Selon plusieurs sources, les pays membres étaient divisés en deux camps. D’un côté, les partisans d’une ligne ferme sur le Mali comprenant notamment le Niger, la Gambie ou le Ghana. Quand d’autres, comme le Nigeria, mettent de l’eau dans leur vin, et commencent à trouver les sanctions trop dures pour la population malienne, particulièrement en cette période de guerre en Ukraine qui impacte toutes les économies du monde. Le président nigérian Muhammadu Buhari est, chose rare, venu en personne à ce sommet de la Cédéao à Accra.
Le Niger et la Gambie en particulier tenant à garder une position ferme sur les sanctions.