De Abdoulaye Faye, correspondant de Teranganews à Diourbel
A quelques heures de la Tabaski, des jeunes filles et garçons se bousculent dans les salons de coiffure de la commune de Diourbel pour être belle (ou beau) le jour de la fête.
À quelques heures de la célébration de l’Aïd el fitr communément appelée Tabaski au Sénégal. Les salons de coiffures et de beauté ne des
C’est l’engouement chez les salons de coiffure pour femmes et hommes qui pour se faire de jolies tresses et les hommes pour jolies coupes. Le dégradé est à la mode pour les jeunes hommes.
Les prix varient entre 500 francs CFA pour les plus jeunes et 1000 francs pour les hommes. Et les gérants se frottent les mains.
« Actuellement nous sommes trop chargé et on arrive même pas à maîtriser la situation », tels sont les mots introductifs de la dame Sokhna Mbaye, gérante d’une salon de coiffure pour femme au quartier Keur Serigne Mbaye Sarr (Médinatoul) sur la route nationale (Diourbel – Kaolack).
Venue tardivement pour se faire belle, Ndeye Khady Sarr, une jeune fille de 17 ans, se dit prêt pour être belle demain (Jour de la Tabaski). « je suis là pour me faire belle mais il paraît que le rang est serré. Mais n’empêche, je vais attendre mon tour », confie t-elle.
Selon la gérante du salon, les tarifs pour chaque tête varie entre 2000 FCFA à 3000 FCFA.
En face de cette salon, se trouve un autre salon pour homme où plus d’une trentaine de jeune garçon se bouscule sur la porte de l’atelier pour forcer les rangs afin de pouvoir être coiffé avant la nuit.
Masse Thiam, propriétaire de ce salon, se dit plus que jamais déterminer à coiffer ce beau monde avant l’aube. « Ca sera difficile de pouvoir terminer aujourd’hui le plutôt possible, mais on va essayer de tout faire pour que ces jeunes puissent rentré chez eux avant le jour », affirme M. Thiam.