Le Département d’Etat américain a publié un rapport jugé ‘’affligeant’’ sur la situation des droits humains au Sénégal. Dans ce rapport 2018, le document révèle plusieurs cas de violations de droits humains durant la dite année. Il y fait état de recours à la violence physique et d’arrestations arbitraires par les forces de sécurité, de manque d’indépendance du pouvoir judiciaire, de corruption notamment au sein du pouvoir judiciaire, de la police et de l’exécutif.
Ces cas sont doublés d’accusation d’impunité face aux violences faites aux femmes et aux enfants, y compris les mutilations génitales féminines, la traite des personnes, la criminalisation des comportements homosexuels et la violence à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et inter-sexes (LGBTI) ainsi que le travail forcé.
Le même document stipule, selon le quotidien L’AS, que les pouvoirs publics ont pris des mesures pour enquêter sur les exactions commises par des agents de l’État ; traduire en justice et punir les responsables, qu’ils appartiennent aux forces de sécurité ou à d’autres secteurs de l’administration gouvernementale. D’après le document, l’impunité existe.
L’affaire Khalifa Sall n’a pas manqué de se retrouver dans le rapport.

