Les quotidiens sénégalais parus ce vendredi 22 mars 2019, traitement essentiellement de sujets politiques notamment le débat sur le second et dernier mandat du président Macky Sall sans occulter aussi le malaise qui règne au sein du parti socialiste, malaise né de l’appel d’Abdoulaye Wilane pour le retour des exclus.
Enquête s’intéresse aux « financements nébuleux » des campagnes électorales au Sénégal et parle dans sa Une de
« démocratie piégée ».
Selon la publication « l’argent a coulé à flot lors de la présidentielle dans une opacité totalement entretenue (….) », souligne le journal qui évoque « des financements nébuleux provenant de sources occultes (…) ». Le journal de poursuivre « face aux risques qui pèsent « sur la gouvernance et la souveraineté nationale », des experts préconisent, entre autres, de fixer un plafond pour les dépenses de campagne », écrit Enquête.
Le Quotidien fait état de contradictions et malentendus sur le retour des exclus du Parti socialiste (PS). Ce qui fait dire au journal Le Quotidien, le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, et son adjoint, Me Moussa Bocar Thiam, « ne portent pas la même parole » titre Le Quotidien sur la question.
Faisant le compte-rendu de la réunion du Bureau politique, samedi, Wilane avait lancé un appel au retour des exclus. Mais dans Le Quotidien, Me Thiam déclare : « Nous n’avons jamais demandé aux exclus de revenir dans le parti ».
Ce qui pousse le Quotidien à s’interroger : « Wilane est-il allé au-delà du communiqué ? » en référence au communiqué final de la 12ème session du Bureau politique du Parti Socialiste (PS) qui ne mentionne pas cette information donnée par M. Wilane et donne la parole à l’adjoint du porte-parole du PS, Moussa Bocar Thiam, qui soutient que « Nous (le PS) n’avons jamais demandé aux exclus de revenir dans le parti ». Et Kadialy Gassama, membre du BP de renchérir : « Le Parti socialiste n’a jamais tendu la perche à qui que ce soit ».
Vox Populi signale qu’après l’incendie d’un bus d’écoliers près de Milan par un Sénégalais, et affiche à sa Une : « l’Italie bouillonne de colère ».
Ousseynou Ly, un conducteur de bus italo-sénégalais qui était censé emmener les écoliers du collège Vailati de Crémone à un gymnase de San Donato s’est plutôt livré, mercredi, à un acte pyromane sur le véhicule.
« L’Italie est en colère. Très en colère même au lendemain du carnage évité de justesse dans un bus scolaire près de Milan. En effet, en Italie de nombreuses voix réclament que le chauffeur ayant menacé les enfants soit déchu de sa nationalité italienne », écrit Vox Populi.
Enquête abonde dans le même sens et souligne un « durcissement » de la politique migratoire, avant d’ajouter « l’Italie n’est désormais plus la terre promise pour les migrants. Au-delà des circonstances non encore élucidées du détournement d’un bus scolaire par Ousseynou Ly (…) c’est le durcissement de la politique migratoire du gouvernement d’extrême-droite italienne qui interpelle » ».
L’Observateur, quant à lui, revient sur la « vague d’escroquerie sur l’Atlantique (Banque Atlantique) » et donne ces informations en sous-titres : « Le montant porte sur 9 milliards F CFA – L’ex-Dg et 4 responsables de la banque devant le Doyen des juges – Le Groupe Hallegro à l’origine de la plainte ».
L’AS évoque le différend autour des 5 milliards qui opposait Me Abdoulaye Wade à l’homme d’affaire Cheikh Amar et nous apprend que « Abdoulaye Wade (a retiré) sa plainte » précisant que « le contentieux a été finalement vidé par les deux hommes », suite à une visite que le Président de Amar Holding a rendue au Pape du Sopi à l’hôtel Terroubi.