« Les jeunes de l’opposition montent au front, » le Témoin
« La montée des périls, » Sud Quotidien
« L’opposition souffle le chaud, » le Quotidien
« Le régime de Macky Sall et les forces de sécurité sont avertis. Du côté des jeunes de l’opposition, on sonne la mobilisation. Et même s’ils se disent prêts à faire face aux ‘’dérives’’ du régime en place, ces jeunes n’ont manqué, mercredi 23 janvier, lors de la rencontre avec la presse, de déployer l’attitude des leaders du C25 qui tiennent des points de presse à n’en plus finir au lieu de faire face à Macky Sall et à sa bande, » lit-on dans le Témoin.
« Ils ont décidé parallèlement aux activités des leaders du C25, d’organiser des manifestations jusqu’au 24 février. Lesquelles devraient débuter ce vendredi 25 janvier par des marches de contestation qui seront organisées simultanément à Dakar, Guédiawaye, Rufisque, et Saint-Louis. L’itinéraire est non négociable avec le préfet, » écrit-le Quotidien.
« Pour Dakar, les manifestations démarreront de l’Ucad à la Rts. « Nous demandons à tous nos camarades de se tenir prêts pour que, dès la semaine prochaine aussi, les manifestations commencent dans les autres départements, » a exhorté Toussaint Manga, secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl), dans le Quotidien.
Sud Quotidien pour sa part, fait un break sur les ‘femmes khalifistes’’. Celles-ci ne céderont pas à la politique de la terreur et de l’intimidation. Face aux journalistes, leur présidente et porte-parole du jour, l’honorable député Aissatou Fall a clairement mis en garde le président de la République, Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur. « Si l’enlèvement de nos jeunes visent à saper le moral des troupes, c’est peine perdue. Nous le disons ici, le combat ne fait que commencer. Ni les rafles nocturnes ni les lâches intimidations ne nous feront renier nos convictions, » a lancé Mme Aissatou Fall, porte-voix des ‘’amazones de Khalifa Sall’’.
Place à l’actu-Société
« La gestion de l’hôpital Abass Ndao va être reprise par l’Etat, » à sa Une
« L’hôpital Abass Ndao de Dakar, n’étant pas un hôpital municipal, même s’il est administré par la municipalité de Dakar, va très prochainement être mis au même niveau que les autres établissements publics de santé (Eps). Entre scandales financiers, retards dans le paiement des salaires, baisses des recettes et autres magouilles, l’hôpital, rien qu’en 2015, ont traversé des moments très difficiles. Ce qui l’a plongé dans une situation précaire qui mettra bien des années avant de retrouver son lustre d’antan.
Le patron de l’Alliance des syndicats de la santé, Mballo Thiam révèle dans le Témoin Quotidien : « Le président de la République a demandé au Premier ministre de considérer Abass Ndao comme les autres EPS. Le gouvernement va reprendre intégralement la gestion de l’Hôpital Abass Ndao. Un budget d’exploitation et d’investissement sera mis sur pied pour que Abass Ndao sente son statut d’EPS de niveau 3, » s’est réjoui M.Thiam. Mballo Thiam ne manque pas de souligner qu’il ne s’oppose pas à ce que le maire de Dakar soit le président du Conseil d’administration de l’hôpital. Tout ce qu’il demande, dit-il, c’est que cet établissement de santé sis sur le boulevard d’un vrai établissement public de santé, surtout d’un Eps de niveau 3.
« Les failles du système éducatif sénégalais, » à sa Une
Le quotidien Enquête a fait le point sur le système éducatif sénégalais, à l’occasion de la journée mondiale de l’éducation. Les maux qui gangrènent le système éducatif sénégalais sont nombreux, ce que passent en revue les acteurs de ce secteur. Au Sénégal, 6 à 7 élèves sur 10 échouent. Donc, au Sénégal, selon le Coordonnateur national de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), Cheikh Mbow, l’Etat doit y veiller. En faisant cet état des lieux sur le droit à l’éducation, on constate qu’il y’a encore 15 000 000 enfants qui sont hors-école. « Il y’a des zones qui ne veulent pas cette école classique, mais plutôt d’écoles coraniques (daara). Et, malgré la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence du secteur de l’éducation et de la formation, nous avons constaté qu’il y’ait encore une crise de confiance entre le gouvernement et les enseignants, » regrette-M.Mbow
M.Mbow reconnaît que l’Etat ne respecte ses engagements. Une des raisons pour lesquelles le climat scolaire n’est pas très apaisé, avec les 4 mois de grève de l’année dernière. Au-delà de cela, il y’a cette crise de performance que constate M.Mbow. Même au temps du Pds, compare-t-il, avec le programme qui avait précédé le paquet, les résultats étaient meilleurs. A l’époque, le taux de réussite était de 46 voire 50%. Et aujourd’hui, nous sommes autour de 30%, compare le militant de l’éducation. . Sans parler de la crise de l’orientation de la politique éducative, à savoir ce que l’on doit enseigner, le contenu. « La crise des ressources nous amène à réfléchir sur la problématique du financement de l’éducation. Malgré les efforts financiers faits par le Sénégal, nous sentons que les besoins sont là. On a des enseignants qui se disent mal-payés, il y’a ceux à qui on doit encore de l’argent, des classes fermées par défaut d’enseignants… Or l’Etat dit que le pays en champion en termes de financement. On a des écoles qui, en termes de fonds de fonctionnement, reçoivent très peu de l’Etat, avec moins de 12% du budget. Il y’a suffisamment de paradoxes, » soutient-M.Mbow.
« C’est inadmissible de voir le football relégué au second plan, » à sa Une
L’actualité sportive de ce jeudi 24 janvier est plus ‘’revendications’’. Les membres du comité exécutif de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) ont demandé jeudi 23 janvier au président de la République de réagir. Pour que les infrastructures sportives soient consacrées en priorité au football.
Pour cause, les reports de quatre matches du champion national de football de première division pour cause d’indisponibilité de certains stades ont provoqué la colère des membres du comité exécutif de la Ligue sénégalaise de football professionnel. Ils exigent donc plus de considération à leur endroit, à l’occasion d’une conférence tenue à leur siège. « Les manifestations culturelles, religieuses, ou politiques doivent passer après les activités sportives et particulièrement le football. Les stades sont construits pour jouer au football. Si on y organise après des concerts de rap avant le football, cela ne servirait à rien, » regrette-le dirigeant. « Si les termes du contrat de la TNT sont cassés, la ligue pro au Sénégal va s’arrêter, » poursuit-il. Il lance donc un appel au président Sall pour redéfinir les termes de la TNT et sauver le football professionnel.

