C’est un nouveau rebondissement dans la condamnation Karim Wade du nom du fils de l’ancien chef d’Etat Me Abdoulaye Wade par la Cour de l’enrichissement illicite (CREI). En effet Le comité des droits de l’homme des Nations-Unies demande dans un arrêt à l’Etat du Sénégal de réexaminer la culpabilité et la condamnation de Karim Wade conformément aux dispositions légales du paragraphe 5 de l’article 14 du Pacte internationales relatif aux droits civils et politiques.
Le Comité enjoint en outre à l’Etat du Sénégal d’assurer à Karim Wade un recours utile. Cela exige, précise le texte, de sa part qu’il accorde à ce dernier une réparation intégrale.
Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies invite aussi L’État du Sénégal à veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent pas à l’avenir.
Dans une publication rendue officielle ce mercredi 14 novembre 2018, le comité enjoint, le Secrétaire Général de l’ONU (Haut-Commissaire aux droits de l’homme) d’attirer, par ailleurs, l’attention du Sénégal qu’il est invité conformément à la demande du comité, dans les 180 jours, à compter de l’envoi de ces constatations, à l’informer de toutes les mesures entreprises pour leur donner suite, c’est à dire au plus tard le 8 mai 2019.
Dans l’examen de la recevabilité, le comité a fait mention avoir pris note que Karim Wade a saisi la Cour de Justice de la CEDEAO et que cette dernière a rendu deux arrêts courant 2013, non sans oublier de signaler que ces arrêts en question ne constituaient pas d’obstacle à la recevabilité de la communication.
Dans l’examen du fond, le comité insistera sur la cour Suprême Sénégalaise qui, dit-il, dans sa décision a renvoyé aux constatations factuelles de la Crei et a écarté tous les moyens et arguments de Karim Wade visant à » discuter des éléments de preuve et de faits soumis à l’appréciation souveraine des juges de la Crei », la cantonnant à un rôle d’examen sur les seuls points de droit.
Le comité des droits de l’homme des Nations-Unies vient de rendre officielle sa décision, saisie qu’elle a été par les avocats Michel Boyon, Mouhamed Seydou Diagne et Ciré Cledor Ly sur une probable violation des droits de l’ancien ministre Sénégalais.
Une décision qui intervient quelques jours après la sortie de Macky Sall sur le cas Karim Wade faisant savoir que « c’est son droit de rentrer au Sénégal mais il est sous le coup d’une condamnation avec des amendes. Il a bénéficié ‘une grâce de ma part mais il n’a pas encore payé les amendes et à défaut de recouvrement c’est l’astreinte par corps »

