Adama SENE, correspondant à Saint-Louis.
Ils sont 28 avions dont 03 de l’organisation prenant part au rallye aérien Toulouse-Saint-Louis, à atterrir sur le tarmac de l’aéroport de la capitale du Nord. Plus d’une soixantaine de pilotes ont participé au 36ème rallye entre les deux villes, soit plus de 26 heures de vol en 07 étapes pour une semaine de voyage. Une édition 2018 qui a coïncidé avec le centenaire du premier vol de reconnaissance de la future ligne Aéropostale entre Toulouse et Barcelone.
Un siècle d’existence se fête. Ainsi pour célébrer le centenaire du premier vol de reconnaissance de la future ligne Aéropostale entre Toulouse et Barcelone, prélude à la construction de la ligne reliant par voie aérienne Toulouse et le Sénégal avant le passage en Amérique du sud, la 36e édition du rallye a abrité différentes activités à caractère social. Ayant passé leur carrière professionnelle au sein du groupe Eiffage, l’équipage de l’« Airffage » s’est distingué par les actions sociales qu’il a posées. Michel Boudinet, retraité d’Eiffage et Christophe Roy encore en activité dans l’entreprise, se découvrant un intérêt commun pour l’aviation de loisirs, ont passé leur brevet de pilote en 2005. Pour participer aux cent ans de l’aéropostale, les deux pilotes se sont engagés à transporter un courrier ou un cadeau à l’aller comme au retour.

D’ailleurs en guise d’échange avec leurs collègues du Sénégal, ils leur ont proposé quelques tours de promenade aérienne autour de la ville de Saint Louis pour partager les valeurs communes de leur groupe. Soucieux de l’impact écologique de leur équipe, les deux pilotes ont décidé d’affecter une enveloppe à une ONG travaillant sur des projets de reforestation au Sénégal, à Ross-Béthio et d’appuyer des femmes défavorisées de la banlieue dakaroise pour « racheter » la dette écologique créée par le voyage. A en croire Michel Boudinet, dans toute action, il faut penser à la part de protection de l’environnement. « Avec la filiale Sénac qui a construit l’autoroute, nous avons décidé d’accompagner les femmes qui exploitent les bandes délaissées le long de l’autoroute dans le cadre du maraichage bio. En dehors de l’exploitation, elles seront également aidées et soutenues dans l’écoulement de leurs productions. En finançant ces actions qui ont leurs intérêts écologiques mais aussi leurs valeurs économiques et sociales » a déclaré M. Boudinet.

