Signature d’un protocole d’accord sur la commercialisation d’huile brute et raffinée d’arachide entre le ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME, Alioune Sarr et des acteurs industriels.
Lors de la signature dudit protocole, le ministre était avec les représentants de la SONACOS, du CAIT, de FKS et du Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie et l’Agroalimentaire de Touba (RASIAT).
L’objectif est de « promouvoir la bonne commercialisation de la production nationale d’huiles brutes et raffinées d’arachide », indique un document remis à la presse.
L’accord, est présenté comme « un mécanisme consensuel entre les différentes parties, qui régit les conditions de la commercialisation d’huile brute et raffinée sur le marché national et une régulation des importations d’huile raffinée ».
« Le protocole s’applique aux catégories d’huiles brute « Ségal » produites par les unités artisanales et l’huile raffinée d’arachide produite par les industries de raffinage », renseigne le document.
S’agissant des artisanaux regroupés dans le RASIAT, le document informe que ces derniers « s’engagent à fournir aux différents industriels toute leur production d’huile brute respectant les exigences de qualité requises aux fins de raffinage et de mise en marché », ceci pour une bonne commercialisation de l’huile brute d’arachide.
Les industriels de raffinage de leur côté doivent, pour la présente campagne, « acheter la totalité de la production d’huile issue des unités artisanales de trituration estimée à 80.000 tonnes, correspondant à 240.000 tonnes d’arachides en coques’’.
« Les importateurs-distributeurs d’huile raffinée s’engagent à acheter et à distribuer la totalité de l’huile raffinée d’arachide produite par les industries de raffinage et de conditionnement », explique le document.
Le protocole informe que « le ministre chargé du Commerce démarrera les discussions avec les banques pour faciliter les opérations de commercialisation des huiles brutes et raffinées ».
« Toutes les parties concernées ont convenu que les importations d’huile raffinée seront régulées en fonction de l’offre locale d’huile raffinée d’arachide pour couvrir les besoins de consommation nationale ».
« En raison de la sensibilité du produit, le ministère chargé du commerce se réserve le droit de prévoir un stock de sécurité et d’autoriser des importations exceptionnelles en cas de tension sur le marché », précise le protocole.
Dans l’objectif d’assurer une bonne exécution dudit protocole, il est prévu un comité de suivi de la commercialisation des huiles d’arachide composés des représentants des différentes parties prenantes et présidé par le ministère chargé du commerce.
Dès signature de protocole, son exécution entre en vigueur, souligne le document.

