Un magasin sans caisse entre dans l’histoire de l’humanité. Amazon lance son premier magasin sans caisse. Le magasin vient d’ouvrir ses portes à Seattle ce mercredi 24 janvier. Concrètement, cela veut dire que le client se balade, choisit ses produits et s’en va tout simplement. Ce qui veut dire que pour faire ses courses dans cette supérette, il faut juste une application et un QR code. Pas besoin de passer en caisse. Et fini les files d’attente !
Comment ça marche ?
Il suffit de scanner le code-barres de son compte Amazon à l’entrée de la supérette. Une fois à l’intérieur, les capteurs et caméras placés un peu partout détectent instantanément ce que les utilisateurs prennent dans les rayons. S’ils changent d’avis et reposent l’article, le système le détecte aussi. Le panier est tracé et facturé en ligne. En repartant, les achats sont débités sur la carte bleue enregistrée sur le compte Amazon. Pour le moment, cela semble parfaitement fonctionner. Si ce premier magasin rencontre le succès, d’autres verront certainement le jour un peu partout aux Etats-Unis et pourquoi pas en Europe.
Sur les réseaux sociaux, les commentaires vont bon train. Ils se font clairs et précis. Ils n’approuvent pas tout à fait l’idée. D’après eux, c’est comme cela qu’il y aura de plus en plus de chômeurs. Une façon de tuer l’employabilité, de le minimiser, de l’affaiblir, et de nous déshumaniser.
Pourtant, lorsqu’on y pense, l’humanité toute entière a bien accepté les téléphones portables, l’internet et pleins d’autres progrès technologiques.
Face à toutes ces accusations, notamment celle de la destruction de l’emploi, Amazon divise ses clients en deux parts : d’un côté les gérants des repas en cuisine et de l’autre, ceux qui s’occupent des clients en magasin.
La quatrième révolution industrielle est en marche. Rien ne laisse de place à l’obsolète. L’automatisation et l’intelligence artificielle chamboulent le monde du travail.
A ce rythme, les gens se demandent si l’on ne finira pas par ressembler à des robots. Sans social, dépourvu de chaleur, piégé dans un monde enfermé, tel un jeune devant son téléphone portable.
En tous cas, la peur de vivre aux côtés de robots plutôt que d’humains s’installe dans les esprits.

