La présidentielle de 2019 continue d’occuper la plupart des journaux de ce mardi 16 janvier 2018. Le quotidien Enquête ouvre sa Une avec ce scrutin, le journal titre en effet, « présidentielle de 2019, Qui contre Macky », le journal de renseigner que le Président sortant balise son chemin pour rempiler car, les plus dangereux pour empêcher sa réélection à savoir le maire de Dakar, Khalifa Sall et le fils de Me Wade, Karim Wade sont presque écartés de la course à la présidentielle de 2019.
Enquête de renchérir que Macky Sall va faire sans doute face à Idrissa Seck, Abdoul Mbaye son ancien premier, Premier Ministre, passé dans l’opposition depuis son limogeage, le président du Grand parti, Malick Gackou. Restons d’ailleurs avec lui, en effet, L’As quotidien informe que le leader du Grand parti, cité dans une affaire de mœurs est monté au créneau pour démentir et menacer les auteurs de ces articles diffamatoires cherchant à l’écarter de la course à la présidentielle. Malick Gackou est cité depuis ce lundi 15 janvier, d’avoir engrossé une fille avant de proposer à la victime d’avorter. Faux ! Rétorque ce dernier dans les colonnes de l’As, « le président du Grand parti crie à une cabale politique visant à ternir son image. Mais Gackou ne compte pas se laisser faire, dans un communiqué, Gackou menace de poursuivre en justice les auteurs de diffamation contre sa personne ».
Toujours au sujet de la présidentielle de 2019, l’Observateur titre à sa Une, « Préparation de la présidentielle, les grandes batailles politiques de 2018 ». L’Observateur fait un focus sur ce scrutin et revient sur les voies qui s’offrent à Macky, Idy, Gackou, Karim et Khalifa, le journal du Groupe Futurs Médias d’évoquer les stratégies à adopter par la majorité et l’opposition avec les éventuels jeux d’alliance. Dans un large dossier, L’Observateur dissèque cette présidentielle avec les potentiels adversaires de Macky sall.
Et, pour le candidat sortant L’Obs informe qu’il doit veiller au respect des droits et libertés pour atténuer les risques de tensions politiques. Pour Idrissa Seck par contre, « il doit être présent sur le terrain » concernant le maire de Dakar, L’Observateur pense qu’il a intérêt à sortir du guêpier dans lequel il est enfermé ». Pour les deux autres à savoir respectivement Karim et Gackou le journal de souligner que pour ce qui est du fils de Me Wade, « sa stratégie, c’est d’abord son retour au pays », alors que pour Malick Gackou « il lui faudra se démarquer de la coalition Manko Taxawu Sénégal ».
L’As pour sa part nous renseigne que le « Sénégal décroche 54 milliards de francs CFA de la Banque Islamique de développement et du Fonds saoudien ». Une enveloppe destinée à la deuxième phase du PUDC. Une prouesse de l’argentier de l’Etat, Amadou Bâ. En politique l’As revient sur l’exil de Karim Wade en informant les cadres libéraux demandent la publication du décret de grâce présidentielle qui a gracié Karim Wade.
Le journal le Quotidien réserve sa Une à la commercialisation de l’arachide en titrant : « Commercialisation de l’arachide, La Sonacos trouve une graine de 52 milliards de francs CFA ». Selon le journal du Groupe Avenir Communication, « le ministre de l’Economie en visite en Arabie Saoudite a réussi à mobiliser du Fonds Saoudien le pactole de 52,1 milliards en faveur de la campagne de commercialisation de l’arachide pour la Sonacos ».
Sur le front social, Vox Populi informe que le mois de février risque d’être chaud pour le régime en place avec une ébullition du front social avec des grèves et marches des syndicats d’enseignants.
A Touba, après la disparition du Khalife général des mourides, « la succession au trône de Gouye Mbinde divise la famille du défunt, Serigne Sidi Moukhtar Mbacké ». Selon Enquête, « c’est le flou qui persiste encore à Gouye Mbind, même si les dignitaires de la cité religieuse jouent les bons offices pour arrondir les angles ».
Terminons avec cette revue avec Vox Populi qui revient sur cette affaire qui fait grand bruit à Dakar, à savoir le congrès maçonnique prévu à Dakar. Vox Pop titre à sa Une « Le Sénégal dit niet aux francs-maçons ». Une mesure dictée selon le journal par la forte pression des religieux notamment l’ONG Jamra qui salue la décision du Président Macky Sall d’interdire que cette manifestation puisse se tenir à l’Hôtel King Fahd Palace. Imam Massamba Diop et ses coreligionnaires promettent d’ailleurs une journée de prière pour remercier le Président Sall.

