Dakar, la capitale sénégalaise a abrité le 11 janvier dernier la 10e édition du Festival des ondes d’intégration au stadium Iba Mar Diop. La cérémonie de clôture s’est tenue dimanche 14 janvier avec la prestation de différentes troupes folkloriques de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal.
Le thème retenu pour cette rencontre socio-culturelle soninké de dimension internationale est : « Dialogue des terroirs, facteur de cohésion nationale ».
Cette dixième édition a enregistré la participation des populations venues des départements de Bakel et de Kanel, ainsi que de délégations des pays de la sous-région et de la diaspora.
Habituellement, le festival des ondes d’intégration se tient à Bakel. Toutefois, pour ce rendez-vous, c’est la capitale sénégalaise qui a été choisie. Le coordonnateur du festival, Bakary Diakité évoque les raisons. « Cette manifestation culturelle qui se tient chaque année à Bakel a été délocalisée à Dakar cette année pour faire découvrir à la capitale et au reste du Sénégal les multiples facettes de la culture soninké mais aussi, s’ouvrir et dialoguer avec les autres cultures, car sans dialogue il n’y a pas de paix. C’est là tout le sens du thème de cette année », a-t-il déclaré à l’ouverture des festivités vendredi dernier.
Selon les propos du coordonnateur, « l’objectif de cette manifestation est de contribuer à la réalisation de l’intégration des peuples par les peuples et pour les peuples ».
Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur a été désigné comme parrain de la 10e édition du festival. Pour sa part, il a affirmé que le thème retenu cette année s’inscrivait « en droite ligne dans la vision du Président Macky Sall qui a créé une institution dédiée au dialogue des terroirs ».
Se réjouissant du choix porté sur sa personne, le ministre a invité toutes les ethnies « à travailler pour développer la culture du dialogue et de la paix », avant de remercier les organisateurs de cette belle initiative inscrite à l’agenda culturel du Sénégal. « Ce festival participe à l’intégration des peuples du bassin de Bakel », a conclu le parrain.
A défaut d’envoyer leurs ministres en charge de la culture, la Guinée Conakry et la Mauritanie se sont fait représenter chacune par un conseiller technique des ministères de la Culture des deux pays.
En, dehors des prestations folkloriques, une conférence religieuse s’est tenue au Grand Théâtre, un don de sang et des journées de consultations médicales gratuites au Stade Iba Mar Diop.
Le festival a été clôturé par le concert de l’artiste mauritanien de renommée internationale défenseur de la culture soninké, Demba Tandian.

