Selon le secrétaire général exécutif de l’Office pour la qualité des services financiers (OQSF), « malgré cette belle performance, l’enquête sur la qualité des services fournis par les sociétés d’assurance ne reflètent pas une bonne image. D’après M. Papa Cissé, expert de l’OQSF, les indemnités ne sont pas payées à temps, le déficit d’informations qui persiste est à l’origine de 22% des litiges déclarés ».
Face au Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), Habib Ndao a soulevé, entre autres griefs, la qualité défectueuse des produits, source de 8% des litiges, un défaut de transparence des règles de souscription, un manque de diligence dans le traitement des requêtes des usagers.
M. Cissé de relever des retards de règlement imputables à des lenteurs dans la nomination des experts appelés à évaluer des sinistres
Devant ce tableau sombre, l’OQSF recommande d’accentuer la diversification de l’offre de couverture par la mise au point de règles internes de souscription novatrices, d’améliorer l’accès à l’information précontractuelle de base, la production de guides d’infos spécifiques.
Sans oublier la rationalisation des disparités dans le traitement de la clientèle en veillant à réserver un traitement plus accommodant aux clients vulnérables, l’absence d’enquête sur la contre-expertise en cas de sinistre.

