Pour la gestion de l’année 2018, de l’Enseignement supérieur, la somme arrêtée a été de 191 milliards 677 millions 833 mille 060 FCFA. Ainsi, le budget a augmenté à hauteur de 29 milliards en valeur absolue et 18,26 % en valeur relative. Car pour l’année 2017, il était arrêté à 162 milliards 002 millions 975 mille 840 FCFA.
C’est à l’unanimité que les députés, ont adopté le budget du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Les dépenses de personnel se chiffrent à 595. 020. 060 FCFA contre 503. 582. 840 FCFA en 2017, soit une hausse de 91 437 220 FCFA en valeur absolue et 18, 16 % en valeur relative », a indiqué le ministre Mary Teuw Niane.
Ce dernier a par ailleurs expliqué que « cette augmentation permettra d’aller vers l’équilibrage du budget des institutions d’enseignement supérieur et de prendre en charge les œuvres sociales »
Avec cette hausse du budget, les populations s’attendent sûrement à l’éradication complète des abris provisoires dans le pays. Car Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Education a déclaré que le nombre d’abris provisoires était en baisse drastique. Expliquant que ces résultats s’expliquent par la mise en œuvre du programme de résorption des abris provisoires qui sont passés de 8 822 en 2011 à 6369 en 2016, soit une baisse de 9.4%. « Avec un budget de 4 milliards FCFA pour la construction de salles de classe, le programme de résorption progressive a permis de faire baisser le nombre d’abris provisoires qui a été divisé par deux en cinq ans » a-t-il dit.
Poursuivant sur cette même lancée, le ministre a renseigné que « 3700 salles de classe de plus pour l’élémentaire, en 2019, 3819 de plus, en 2020, 3924 de plus, en 2021, 4234 de plus et en 2030, 5790 salles de classe de plus » devraient être construites.
En attendant de clore définitivement le chapitre des abris provisoires, la connaissance, elle se poursuit avec la FILDAK (Foire Internationale du livre et du matériel didactique de Dakar). En effet, cette année a eu lieu la 16ème édition de ce grand rendez-vous qui a vu la participation de plus de 20 pays. « Le nombre de pays attendus, si l’on prend les six pays devant participer au colloque et la quinzaine de pays ayant confirmé leur participation comme exposants au CICES, on en est à 21 représentations étrangères », avait indiqué le directeur du Livre et de la lecture Ibrahima Lô.
Comme parrain de l’édition de 2017, c’est le philosophe Mamoussé Diagne qui a été désigné. En dehors des expositions diverses, des prix ont été décernés lors de cette FILDAK, notamment le prix pour la promotion de l’édition au Sénégal, le prix Alioune Diop et le prix Aminata Sow Fall. La foire s’est tenue du 22 au 27 novembre 2017.
L’éducation c’est aussi à l’international avec le résumé en chiffres des avis des écoliers en France qui se sont prononcés sur leur environnement éducatif.
En France, 94 % des collégiens affirment se sentir bien dans leur établissement contre 92,5 % en 2013. S’agissant des punitions, seulement sept collégiens sur dix les trouvent justes.
En ce qui concerne la violence, 22 % des collégiens interrogés estiment qu’il y a plutôt beaucoup de violence dans leur établissement. L’utilisation des réseaux sociaux.
18 % des collégiens déclarent avoir subi au moins une atteinte par l’intermédiaire des réseaux sociaux ou par téléphone portable (usurpation d’identité, vidéos humiliantes ou diffusion de rumeurs). Un collégien sur dix dit avoir été insulté ou humilié à travers ces nouvelles technologies. Pour 7 %, cela s’apparente à du cyber-harcèlement, phénomène subi plus par les filles (8 %) que par les garçons (6 %).

