Une croissance de 7% attendu en 2018, un pays en passe de devenir un producteur de pétrole et de gaz en 2021, année prévue pour les premiers barils et 2020 pour les premiers m3 de gaz. L’économie du Sénégal est en pleine mutation, un changement qui aura selon le ministre de l’Economie des Finances et du Plan un réel impact sur le produit intérieur brut et des retombés sur le niveau de vie des populations.
Selon le Premier Ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, « le taux de croissance du PIB a atteint 6,7% en 2016 contre 6,5% en 2015. Il est estimé à 6,8 % en 2017 et projeté à 7,0% en 2018, une première dans l’histoire économique du Sénégal, qui n’a jamais affiché un taux de 6% sur quatre années consécutives », a-t-il dit lors de sa déclaration de politique générale, en début décembre 2017.
Pour l’année 2018, le budget est arrêté à 3 709,10 milliards de francs CFA, contre 3 360 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale 2017, soit une hausse de 349,2 milliards de francs CFA en valeur absolue et 10,4% en valeur relative.

Avec le Plan Sénégal émergent (PSE) qui est le référentiel des politiques publiques d’ici 2035, le Sénégal est sur la voie de l’émergence soutient Amadou Bâ. Des progrès ont été faits sur le plan de la prise en charge sanitaire ave la couverture maladie universelle, gratuite pour les enfants de moins de 5 ans, la bourse de sécurité familiale avec prés de 400 mille familles bénéficiaires, d’autres en phase d’être enrôlées s’y ajoute le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
Lancé officiellement en Juillet 2015. Le PUDC a réalisé en huit (8) mois d’activités, des résultats dans les différentes composantes du programme. Selon un document du PUDC, des études de 2250 Km de pistes à réaliser, 406 villages à électrifier, 142 centrales solaires à construire, 27 OOO nouveaux ménages à raccorder sont déjà finalisées.
Et sur cette liste, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a déjà réalisé 77 forages et plus de 35 kilomètres de pistes sont déjà livrés sur 615 km en cours de construction, bilan de 2016.
Ces réalisations ont pour but de ravitailler et de désenclaver les zones rurales les plus isolées et les rendre accessible.

Ce bilan à mi-parcours a été réalisé par les organisateurs de la rencontre des experts et hommes d’affaires nationaux et de la diaspora axée sur la contribution de ces deux catégories au Plan Sénégal émergent (PSE) et au Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
En plus de cela, le bilan révèle aussi que 159 équipements sont mis en place dans la région de Fatick tandis que 3438 équipements en production sont mis à la disposition de plusieurs localités rurales.
A cela, s’ajoutent 13 moissonneuses batteuses à roue sur 26 prévus qui sont déjà déployées et 121 motopompes déjà installées au moment où 479 sont en cours d’installation dans différentes localités rurales pour l’amélioration de la productivité rurale et de la production agricole.
Des infrastructures et équipements pour rendre le monde rural accessible et doté d’infrastructures socio de base. De même les pistes rurales vont permettre un meilleur écoulement de la production agricole ce qui a toujours constitué un casse-tête pour les producteurs du monde rural, ce qui va impacter fortement sur leur niveau de vie.

Ce rétro de l’année se referme sur une note plus gaie avec la construction du train express régional (TER), même si le montant financier fait polémique et le début des travaux du pont entre la Gambie et le Sénégal. Un pont qui va complètement désenclaver la Casamance.

