Le Sénégal s’est doté depuis le 7 décembre d’un aéroport flambant neuf. L’aéroport international Blaise Diagne vient s’ajouter au bilan économique de 2017 qui s’achève.
Inauguré en décembre dernier par le Président de la République. L’enfantement pour dire ainsi de l’AIBD a été douloureux comme la naissance, mais belle comme elle. L’aéroport international Blaise Diagne de Diass voit enfin le jour avec des infrastructures de dernières générations. Rien à envier à Charles Degaulle en France ou John Fitzgerald Kennedy des USA.
Après prés de 10 ans de travaux, les premiers avions ont enfin commencé à se poser sur la piste du nouvel aéroport ou à décoller depuis Diass.
Inauguré le 7 décembre 2017 en grande pompe par le chef de l’Etat, AIBD est un bijou architectural réalisé par le consortium turc Summa Limak qui s’est engagé en 2016 à terminé les travaux entamés par Saudi Bin Laden Group qui s’est retiré à cause de divergences financières avec l’Etat du Sénégal.
Aussi une semaine après son inauguration, les avions sont restés cloués sur le tarmac de l’AIBD, à cause d’une grève des travailleurs. En effet, le Syndicat des Aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS) a observé une grève ce 15 décembre et ce, pour 24 h renouvelables.
Les contrôleurs dénonçaient leurs mauvaises conditions de travail suite « au transfert des activités de la circulation aérienne vers l’aéroport international Blaise Diagne. »
Ce nouvel aéroport aura également un apport sur le plan économique. En effet, les localités environnantes de Diass vont connaitre un envolé avec toutes les infrastructures qui seront érigées et l’activité économique aussi bien hôtelière que commerciale qui accompagne un aéroport.
L’économie, c’est aussi l’énergie. Et, avec les changements climatiques, le Sénégal a opté pour le mixenergétique avec les centrales solaires.
Cette augmentation en capacité énergétique avec les centrales solaires déjà implantées vont permettre sans doute à terme de diminuer aussi le coût de l’électricité pour les foyers sénégalais qui paient aujourd’hui l’une des factures d’électricité les plus élevées de la sous-région à environ 120 francs CFA le kWh (0,18 euro/kWh), soit le double du kWh ivoirien. Lors de l’inauguration de Senergy 2, le Président Sall a ainsi demandé à la Senelec et à son ministre de l’énergie de « réfléchir sérieusement à la possibilité de réduire le prix du courant d’ici le mois de janvier ».
Toutefois, le tourisme reste l’un des secteurs qui peine encore à sortir du gouffre, malgré plusieurs atouts, le tourisme sénégalais traîne encore le pas. Le nombre de visite a largement baissé depuis quelques années et les autorités en charge de ce secteur font des pieds et des mains pour trouver la solution miracle. En attendant, les acteurs croisent les doigts en espérant des lendemains meilleurs avec le nouveau ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang qui veut faire du tourisme local un atout pour relancer le secteur déjà mal en point.

