Avec plus de 8 millions d’utilisateurs d’internet et un taux de pénétration de 58,06% (en mars 2017 selon l’ARTP), le monde numérique devient un marché qui attire de plus en plus d’entrepreneurs. L’essor du numérique au Sénégal est également une opportunité pour beaucoup de jeunes de créer et de trouver de l’emploi dans ce secteur. C’est dans ce cadre que Webber institue a organisé ce vendredi 20 octobre, une rencontre entre acteurs des secteurs numériques et les jeunes qui s’intéressent à ce secteur.
La petite salle de l’agence universitaire de la francophonie à été très petite pour accueillir les dizaines de jeunes venus assister au panel organisé par Webber Institue. Face à eux, des acteurs du monde de la mobile banking, de la vente en ligne, du monde des nouveaux médias.
Micheline Lawson de « Pulse Afrique » a invité les jeunes qui s’intéressent aux métiers du numérique à ne pas plaquer au Sénégal les modèles appliqués en Europe. Celle qui se considère comme autodidacte dans le monde digitale tente de les inspirer en leur rappelant qu’à la base, elle n’a pas suivi une formation en marketing digitale. Cependant, avec la volonté et la détermination, elle gère avec son équipe une agence de communication digitale. Des conseils qui ont rassuré Mamadou Mansour Dièye, diplômé en science de la vie et de la terre, mais qui veut se lancer dans le marketing digital.
La formation est justement un secteur où l’Etat du Sénégal tente de rattraper son retard. Aujourd’hui les offres proposées sont de plus en plus tournées vers les formations professionnelles dont celles du numérique. L’Etat a d’ailleurs lancé un programme dénommé « Sénégal numérique » qui a pour but d’avoir « un secteur privé dynamique et innovant dans un écosystème performant. » Ce programme vise la création de 35 000 emplois à l’horizon 2025.
« Je pense que l’Etat fait des choses fantastiques dans le domaine de la formation notamment avec les campus numériques ouverts, campusen etc. Ces avancées feront du Sénégal un leader en Afrique de l’Ouest », dixit Sadibou Sow, responsable de Webber Institue en Afrique de l’Ouest. Il espère que l’échange entre les acteurs et les jeunes leur aura appris quelque chose.

