Du 20 au 22 octobre, Dakar, accueillera un atelier préparatoire à la réunion de haut niveau visant à mettre fin aux mariages des enfants en Afrique de l’Ouest et Centrale, prévue le 23 octobre. Une quarantaine de jeunes venus de 26 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre prendront part à cette rencontre.
La rencontre se déroulera à l’hôtel le Virage. Elle est organisée avec pour objectif de mieux outiller ces jeunes à participer efficacement à cette réunion de haut niveau, précise un communiqué de Plan International.
« Des jeunes, garçons et filles, âgés entre 15 et 25 ans qui participeront à la rencontre de haut niveau ont été sélectionnés pour leur activisme dans le domaine des droits de l’homme et en particulier les droits des filles et le mariage des enfants », renseigne le texte.
Au sortir de ces travaux, les jeunes devraient pouvoir « comprendre les stratégies nécessaires pour continuer le plaidoyer et l’influence autour du mariage des enfants », « partager avec leurs pairs, les connaissances acquises au cours de l’atelier préparatoire pour poursuivre le combat sur le mariage des enfants ».
Ils devraient aussi être en mesure de « suivre l’application des engagements clés pris par leurs pays respectifs durant la réunion de haut niveau » et « prendre des initiatives novatrices pour faire reculer le taux sur le mariage d’enfants ».
La réunion de haut niveau est organisée par une coalition d’organisations pour « engager toutes les parties prenantes ».
Selon Plan international, le mariage des enfants « touche près de 15 millions de filles dans le monde », et la région Afrique de l’Ouest et du Centre « présente les taux de prévalence les plus élevés en Afrique et le deuxième le plus élevé au monde (derrière l’Asie du Sud) ».
« Les cinq pays les plus touchés au monde sont dans cette région : 76 % au Niger, 68 % en République Centrafricaine et au Tchad, 55 % au Mali et 52 % en république de Guinée. Au Sénégal, le taux de prévalence du mariage des enfants est de 32%. »
Si les tendances actuelles se poursuivent, près de la moitié des jeunes filles mariées seront d’origine africaine en 2050.

