Les violences post-électorales au Kenya ont fait prés de trente cinq (35) morts entre les 9 et 15 août. Les victimes sont principalement des hommes âgés de 20 à 45 ans, des manifestants, des personnes qui ne manifestaient pas touchées par des balles perdues, et des personnes mortes à la suite de problèmes respiratoires provoqués par des gaz lacrymogènes.
Selon, la Commission nationale kényane des droits de l’Homme (KNCHR), qui a publié un rapport de 262 pages ce lundi, «il y a des mineurs parmi les victimes, dont un bébé de 6 mois ayant succombé à ses blessures. Il avait été battu par des policiers qui avaient fait intrusion dans la maison familiale lors de manifestations nocturnes à Kisumu (ouest)»
Les différents bilans des violences qui avaient suivi l’élection, invalidée depuis par la Cour suprême pour des irrégularités, ne dépassaient pas jusqu’à présent pas les 24 morts, sur lesquels peu de détails étaient par ailleurs fournis.
izf/Afp

