De Sandra Bassabame
Une crise a éclaté entre l’ONU et la coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen après que l’inscription de cette dernière sur une « liste noire ».
Dans un récent rapport produit par l’Organisation non gouvernementale (ONU), l’institution accable la coalition dont les attaques qui ont visées les écoles et les hôpitaux au Yémen ont tué 683 enfants. Des accusations que les responsables de la coalition ont réfuté tout en les qualifiant « d’inexactes et trompeuses ».
Pour les 4 prochaines années, les relations entre les deux institutions pourraient être tendues. En effet, de son côté, la coalition accuse l’ONU et son secrétaire général Antonio Guterres d’avoir choisis d’être « spectateur » dans la crise au Yémen. Car les espoirs fondés sur l’organisation sont loin de se matérialiser sur le terrain face à ce conflit. Dès lors, les pays formant la coalition au Yémen ne voient pas d’un œil de satisfaction du secrétaire et ne cachent pas leurs inquiétudes par rapport à l’efficacité et la performance de l’organisation depuis le départ de Ban Ki-Moon.
Pour sa part, l’Arabie Saoudite a dit intervenir pour rétablir la légitimité au Yémen à travers la « tempête de fermeté » en réponse à une demande officielle du gouvernement légitime du Yémen, laquelle demande a obtenu le soutien onusien à la faveur de la résolution de 2016.
Selon la coalition internationale les dispositions prises par la Croix-Rouge et Medecins sans frontières sont plus transparentes que celles optées par l’ONU.
Il en ressort selon les observateurs que dans la crise yéménite actuelle, il y a une abscence de commubication entre la coalition arabe et les représentants de l’ONU.
Pour le gouvernement légitime à Aden (au Yémen ) le représentant résident de l’ONU ne communique ni ne collabore avec lui.
Toujours selon le gouvernement Antonio Guterres reçoit ses informations du fait de sa présence à Sanaa. Ce qui d’après lui, affecte l’opération d’évaluation.

