Ce lundi 11 septembre s’est tenue la cérémonie de lancement du Plan climat énergie territorial (PCET). Le projet est financé par l’Union Européenne à plus de 400 millions de Francs CFA.
La mise en place du projet du PCET est un moyen de faire face aux troubles environnementaux, tout en accordant une place de choix à la consommation d’énergies dites bio, selon Ndèye Rokhaya Sarr, la coordonnatrice du projet. « Le PCET vise à favoriser une adaptation aux effets du changement climatique, à aller vers une ville économe en consommation énergétique tout en augmentant la part des énergies renouvelables »
D’après la coordonnatrice du projet, le PCET vise la promotion des énergies renouvelables et des comportements éco-citoyens. « C’est une véritable réponse au changement climatique avec une gestion économe des ressources énergétique ».
S’agissant des motivations qui ont animées la mise sur pied du PCET, la coordonnatrice évoque la vulnérabilité de la ville de Dakar dont la population est estimée à 1,2 millions d’habitants et qui concentre 80% des activités économiques de la région ; à cela, s’ajoute la fragilité de la ville due à l’érosion côtière et à la concentration de l’essentiel des structures publiques.
Pour sa part, le chef de coopération de l’Union Européenne (UE) au Sénégal, Cécile Tassin-Pelzer, a rappelé que les écosystèmes naturels, la biodiversité et le cadre de vie des populations deviennent de plus en plus vulnérables face au changement climatique et à la pression liée au développement socio-économique.
Le PCET s’inscrit dans le cadre de l’initiative de l’UE qui s’intitule « Convention des maires », réunissant des villes en dehors des limites de l’UE notamment en Europe du Sud et de l’Est, en Asie centrale mais aussi en Afrique sub saharienne », a indiqué Cécile Tassin-Pelzer
La Convention des maires a été initiée lors de la Conférence de Paris sur le climat (Cop 21) qui s’est ténue à Paris 2015. Elle s’est concrétisée lors de la Cop 22 à Marrakech (Maroc), par des actions tangibles.
Le PCET, est financé par l’UE à hauteur de 455 millions de Francs FCFA sous forme de dons sur une durée de trois ans. Il contribuera à l’amélioration de la gouvernance urbaine de la ville de Dakar pour une transition énergétique et écologique à l’horizon 2030.