L’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch dénonce la torture généralisée des prisonniers égyptiens.
Elle estime qu’elle constitue « probablement un crime contre l’humanité ».
L’ONG de défense des droits de l’Homme s’appuie sur 19 témoignages de victimes de torture qui ont été détenues à travers l’Egypte.
Dans son rapport de 60 pages, l’ONH livre les interviews très détaillés de 19 anciens détenus entre 2014 et 2016.
C’est-à-dire après chute du président islamiste, Mohammed Morsi, et le retour de l’armée au pouvoir.
Il y a par exemple Karim, un étudiant arrêté après avoir participé à une manifestation.
Il raconte avoir été électrocuté et laissé plusieurs heures les mains attachés derrière le dos et suspendues à une porte.
Un des leaders des rassemblements de soutien aux Frères musulmans décrit ses viols répétés à l’aide de ce qui semblait être des matraques.
L’ONG a comparé ces récits avec d’autres rapports d’ONG locales et des articles de presse qui décrivent des méthodes similaires utilisées régulièrement sur des personnes arrêtés par les services de sécurités.

