Le magistrat suisse Cornel Borbély, le désormais ancien président de la chambre d’instruction de la Commission d’éthique, avait ouvert une enquête avant la fin de son mandat, sur de possibles agissements de M. Infantino, président de la FIFA, en faveur de l’élection du Malgache Ahmad Ahmad en mars à la présidence de la Confédération africaine du football (CAF).
«L’opération nettoyage de la FIFA est amputée» – Cornel Borbély, chef de la chambre d’investigation de la commi… https://t.co/6G7RNCOCnN
— Actualités Suisse (@SuisseSUI) 14 mai 2017
Selon une information relayée par l’AFP, La justice interne de la FIFA, dont les responsables ont été récemment remplacés, a enquêté avant cela sur le rôle de Gianni Infantino dans l’élection du président de la Confédération africaine. L’ouverture de cette enquête, précise la source, fait suite aux éléments envoyés par des représentants africains pointant du doigt l’influence de l’actuel président de la FIFA, sur l’élection du président de la CAF.
Selon l’édition dominicale du quotidien britannique The Guardian, M. Infantino aurait promis à plusieurs présidents de fédérations africaines d’accélérer le versement d’aides à leur fédération en échange de leur soutien à M. Ahmad.
Selon cette même source, Infantino voulait écarter le président sortant de la CAF, Issa Hayatou, qui ne l’avait pas soutenu lors de l’élection à la présidence de la FIFA, en février 2016.
Les anciens responsables de la justice interne de la FIFA ont été renouvelés, suite à la décision de la FIFA lors de son congrès de mai dernier, de ne pas les reconduire après leurs mandats.
A leur place ont été nommés une magistrate colombienne et l’ancien président grec de la Cour européenne de justice.

