10 ans après la mort de l’écrivain et cinéaste Ousmane Sembène, l’Etat du Sénégal se dit prêt à transformer son ancienne demeure appelée « Gallé Ceddo » en musée. A l’instar de la maison de l’ancien président Léopold Senghor, l’Etat a d’abord besoin de l’aval de la famille pour faire de « Gallé ceddo », un lieu de mémoire pour les générations futures.
« Mon département est très préoccupé par l’état de délabrement de « Gallé ceddo », le domicile de Sembène Ousmane et par la sauvegarde de tout son patrimoine » affirme le ministre de la culture et de la communication, Mbagnick Ndiaye, à l’occasion de la commémoration du dixième anniversaire de Sembène Ousmane. Le ministre a par ailleurs appelé à la réalisation du projet de film panafricain « Samory » que Sembène Ousmane n’a pu réaliser de son vivant.
Au-delà de « Galle ceddo », le ministre a appelé, à une mobilisation générale afin de réaliser des projets qui contribueront à immortaliser et pérenniser l’œuvre du père du cinéma africain. Il a d’ailleurs promis d’appuyer la directrice de Daaray Sembène, Hadja Maï Niang dans ses projets de pérennisation de l’héritage de l’auteur des « bouts de bois de Dieu ».
Cette commémoration de la disparition du cinéaste et romancier Sembène a été organisée par la Maison de la pédagogie par l’image « Daaray Sembène » et la Communauté africaine de culture (CACSEN) section Sénégal.
Elle a réuni des cinéastes comme Moussa Sène Absa, Ben Diogoye Bèye, le biographe Samba Gadjigo, le directeur de la cinématographie Hugues Diaz, la famille de Sembène représentée par El Hadji Mansour Diop, les autorités municipales et universitaires de Thiès.

