Toujours célébrée un jeudi, l’ascension est la montée du Christ au ciel 40 jours après sa résurrection et donc après la fête de pâques, selon la religion Chrétienne.
Revenant sur le sens profond de cette fête, le père Aurel Da Silva, au cours de la messe célébrée ce jeudi 21 Mai, à l’aumônerie Saint Dominique de Dakar, a précisé que l’élevation du Christ au Ciel informe sur deux mystères: le mystère de la présence et le mystère de l’Esperance. Le prélat indique que c’est la nature humaine en la personne du Christ qui est élevée au plus haut niveau de la sainteté céleste.
Selon le célébrant, l’ascension est « est le couronnement de ce qui a commencé depuis l’incarnation du verbe (Jésus, ndlr) , c’est la manifestation ultime de l’Emmanuel, Dieu est avec nous. » C’est pourquoi, explique –t-il, l’ascension est le mystère de la présence discrète et efficace du Christ aux milieux des siens. «Le Christ est présent par sa parole, par ses sacrements, présent dans le cœur des pauvres, des malades et de ceux qui ont besoin de nous », avance le père de la congrégation Saint Dominique.
« L’ascension, c’est aussi le mystère d’Esperance, l’appel du Christ à continuer dans la voie qu’il a tracée. La certitude de vivre avec le Christ et d’espérer le rejoindre », a ajouté le frère Dominicain. Qui insiste que « Vivre une bonne espérance n’est pas synonyme d’être inactif, nous devons chercher et trouver Dieu dans notre milieu de vie, dans nos entourage, à travers ceux qui souffrent, à travers les malades, à travers nos frères et sœurs. »

Des témoignages des fidèles qui ont assisté à la messe, l’ascension reste une fête d’obligation pour le Chrétien. « C’est un jour à considérer comme dimanche. C’est aussi une interpellation pour le Chrétien que nous sommes à perpétuer l’œuvre du Christ »,a laissé entendre Véronique Diatta à la sortie de la célébration. C’est aussi une manière pour ces fidèles du Christ d’affirmer leur foi et leur appartenance à la famille chrétienne. « la fête de l’ascension, nous ne la ratons jamais, ma famille et moi, ça fait partie des commandements de l’Eglise », a avoué Victor Ngom, à coté de son véhicule avec sa petite famille.

