Dans un monde dominé par les TICS, la littérature se bat toujours pour demeurer vivante dans les esprits et les cœurs. Ce 25 Mai, Aminata Sow Fall, une romancière dont les œuvres sont traduites et enseignées dans les universités du monde, a présenté son nouvel ouvrage intitulé « L’empire du mensonge ». Ses pairs en ont profité pour la célébrer, dignement.
Durant toute sa carrière littéraire, Aminata Sow Fall a porté haut le flambeau de la littérature, dit-le président de l’association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye. Elle s’est faite de tout temps, l’ambassadrice des sans voix, incarnant la parole qui porte, qui dénonce, mais aussi qui rétablit les inégalités entre tous les segments de notre société. Et ce nouveau roman, « L’empire du mensonge » ne fait pas exception à la règle d’Aminata Sow Fall. Le contenu de l’ouvrage est une alerte et un avertissement, aux décideurs de notre continent, a dit Alioune Badara Bèye, dévoilant à peine le contenu du roman.
Parmi ses confrères écrivains, s’est distingué, le directeur du livre et de la lecture Ibrahima Lô qui estime que le ministre de la culture et de la communication, Mbagnick Ndiaye porte une profonde reconnaissance personnelle envers cette romancière hors-pair.
Très émue par l’estime, l’amour et le respect portée à sa personne, elle affirme : « Cette occasion n’est pas une première. Je sens une vive émotion prendre possession de mon être. Quelqu’un qui se sent aimer, respecter à ce point, c’est lourd à porter. Je voudrai tous vous dire merci » , a lancé Aminata Sow Fall
L’écrivain à la plume jugée « alerte, jamais consentante », a balisé le chemin de la dignité, du respect des valeurs…, de l’estime de soi auxquels elle invite son peuple. « Tout cela rejoint la croyance. Je ne crois pas que notre sous-développement soit dû à quelque chose. Car, je pense que l’être humain avance. On a tous les moyens physiques et intellectuels, les moyens de penser, de proposer et de connaître le besoin du monde et surtout ce qui nous manque le plus, l’estime de nous-mêmes. Nous croyons toujours que nous ne pouvons rien inventer… » a écrit la lauréate du Grand prix de la Francophonie de l’Académie française en 2016.
Rappelons que la Docteur Honoris Causas de plusieurs universités américaines a publié plusieurs ouvrages dont neuf romans. Sa dernière publication, « Festin de la détresse », remonte à 2005.

