Dans la région de Kaffrine, le gouvernement du Sénégal avec la participation du gouvernement américain, a injecté pas moins de 240 millions de francs CFA dans le secteur de la santé, en deux ans. La révélation a été faite par le docteur Amadou Doucouré, médecin-chef de la région médicale de Kaffrine.
« En deux ans, pas moins de 240 millions de francs ont été injectés dans la région de Kaffrine en termes de recrutement de personnel, de relèvement du plateau technique, d’activité de soutien et de relèvement du parc logistique par l’achat de véhicules et de motos », a-t-il déclaré suite à la visite de terrain de l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique.
L’ambassadeur Tulinabo Mushingi était venu observer le fonctionnement du programme « G to G », qui renvoie au financement partant du gouvernement américain pour un gouvernement tiers.
Mushingi n’a pas manqué de saluer les progrès enregistrés entre 2015 et 2016. En effet, le taux d’accouchement par personne qualifiée est passé de 57 à 70% et le taux de prévalence contraceptive est passé à 10 % en 2015 à 17% en 2017. Selon lui, « cela veut dire que ce mécanisme de financement G To G est efficace mais surtout pertinent ».
Un autre partenaire financier pourrait faire son apparition dans le programme, il s’agit de l’USAID. Le docteur Doucouré a expliqué que l’USAID était en train de tester un tel type de financement.
« Kaffrine est une nouvelle région où les indicateurs en santé de la reproduction sont faibles. Et cela est dû à un déficit en infrastructures sanitaires et en ressources humaines. Le financement a débuté en 2012 au niveau du ministère de la santé. Il a été décentralisé à partir de 2015 au niveau de la région de Kaffrine », a renseigné Amadou Doucouré.
Fort de ce constat, le docteur explique que, le ministère de la Santé en collaboration avec l’USAID, a décidé de mettre en œuvre le « programme »G to G » au niveau de la région de Kaffrine en mettant le focus sur la santé maternelle, néonatale et infantile.
Dans le programme « G to G » les responsables renseignent que les activités avaient été planifiées dans le but d’améliorer la santé maternelle néonatale et infantile dans la région de Kaffrine.