Avec Mame Khary Lèye
En appui à la réponse du gouvernement au sujet de la pandémie, le « projet de réduction des risques de l’impact de la Covid-19 sur les moyens d’existences des populations vulnérables » financé par l’Agence française de développement (AFD), compte apporter une assistance sous forme de transferts monétaires à 145.627 personnes vulnérables dans 12 départements du Sénégal situés dans les régons de Matam, Kaffrine, Thiès, Louga, et Kolda. Ce programme vient contribuer au Plan d’Urgence Sécuritaire Alimentaire.
Ce projet d’une valeur de 3,5 million d’euros, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre de l’Initiative « COVID 19 – Santé en Commun » portée par la France, s’inscrit dans un ensemble de mesures sanitaires et économiques que la France fournit pour renforcer la résilience des populations.

D’après le directeur de Save The Children au Sénégal, Rhodes Kenneth, « la crise sanitaire sans précédent que traverse l’humanité a eu un impact pas moindre concernant la subsistance, et l’accès aux services sociaux de base des familles les plus vulnérables notamment du côté des femmes et les enfants. »
Pour apporter plus de détails et mieux expliquer leur projet, le consortium AFD-Filet sociaux covid-19 en collaboration avec Save the Children, World Vision, Action contre la faim, Oxfam et Plan Internationale ont tenu une réunion ont organisé ce mardi 28 septembre une rencontre pour échanger sur le projet d’assistance aux personnes vulnérables du fait de l’impact de la Covid-19 en raison de 10 000 par personne et avec un plafond de huit personnes par famille, soit 80.000 fcfa au maximum.
Pour Jean Pierre Senghor, « ce projet vient compléter la réponse du gouvernement qui intervient en assistance alimentaire pour 1 millions de ménages à travers le fond de riposte et de solidarité contre les effets du coronavirus. Il permettra aux personnes les plus vulnérables également susceptibles d’être fortement affectées par les conséquences socio-économiques de la pandémie actuelle, de percevoir un revenu de remplacement via une allocation sociale », explique le secrétaire exécutif dudit projet nous explique en quoi il consiste réellement tout en précisant que le travail de terrain a commencé depuis le mois d’avril, avec les Ong.
Par ailleurs d’après de bulletin de l’Agence Nationale de la Statistique, et de la Démographie sur le suivi de l’impact de la covid et sur le bien être des ménages, 85% des ménages affirment subir une baisse de leurs revenus. Ce qui se contractent le plus étant le revenu des entreprises familiales non agricoles et les transferts privés à l’endroit des ménages. « Un million de ménages sont impactés par cette pandémie », dit- le directeur de Save The Children au Sénégal, Rhodes Kenneth.
Avec un programme bien établie, ils disent avoir commencé le processus de ciblage avec les autorités locales avant de commencer la distribution du cash soit avec les opérateurs téléphoniques ou les banques locales.
L’Agence française de développement au Sénégal, selon son directeur Alexandre Pointier, s’est appuyé sur un ensemble d’initiative notamment la distribution de 50millions d’euros soit 3 milliards de Fcfa pour le fond de riposte Covid-19.
Lors du dernier classement de l’Ansd, la région de Sédhiou a été classé parmi les pays les plus vulnérables, pourtant, elle son nom ne figure pas sur la liste des cinq bénéficiaires de ce projet. Le secrétaire exécutif de ce projet Jean Pierre Senghor de répondre : « Il y’a d’autres critères présidant au choix des cinq régions. Sédhiou est certes vulnérables mais il y’a d’autres régions beaucoup plus impactées par les effets de la pandémie que Sédhiou. Et c’est celà qui a animé le non choix de cette région de la verte Casamance », dit-Jean Pierre Senghor.

