De Ibrahima Diamé correspondant Teranganews à Kaolack/Kaffrine
Les années se succèdent mais ne se ressemblent pas. Contrairement à l’année dernière où les points de vente étaient presque vides au lendemain de la Tabaski, cette année, nombreux sont les vendeurs de moutons qui sont frappés par la mevente, ils n’ont pu écouler comme ils le souhaitaient leurs bêtes.
Au niveau de beaucoup de points de vente difficile à croire que des bêtes ont été vendus pour la fête du mouton, tellement, il en reste beaucoup.
Les vendeurs ont la lourde charge de faire face aux invendus. Comment repartir avec leurs troupeaux? Comment continuer à les nourrir alors que les rentrées d’argent escomptées n’ont pas été enregistrées.
Ils sont nombreux, les éleveurs vendeurs qui se posent ces questions parce qu’ayant conduit pour l’occasion, des centaines de bêtes, qui, au final, sont restés à leur grande surprise entre leurs mains, faute d’acheteurs. La cause principale pour certains, c’est les prix des moutons qui étaient exorbitants et inaccessibles.
Les vendeurs qui avaient contracté des crédits au niveau des banques se retrouvent du coup en difficulté de pouvoir solder leurs dettes.