Les quotidiens de ce vendredi 19 avril s’intéressent particulièrement à la fin de la grève dans le secteur de la boulangerie.
« Il y aura du pain dans les kiosques à partir de ce vendredi 16 avril, au grand bonheur des consommateurs. La fédération nationale des boulangers du Sénégal a suspendu son mot d’ordre à la suite d’âpres négociations avec le ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, et auparavant le Premier ministre », écrit Le Quotidien qui affiche à sa Une : « Baisse du prix du sac de farine, première baguette Assome ».
« Après une rencontre avec les autorités, les boulangers lèvent leur mot d’ordre », annonce Le Soleil à sa Une. Le journal écrit qu’: « Après 48h de grève, les boulangers ont décidé de suspendre leur mot d’ordre. Un résultat obtenu grâce à d’intenses négociations ».
« Les meuniers ont accepté de baisser le prix de la farine boulangère qui passe de 17 500 francs à 16 800 francs, soit une baisse de 700 francs. Le ministre du Commerce a annoncé que le Conseil national de la consommation examinera les modèles d’homologation d’un nouveau format de pain ainsi que les marges applicables dans la fabrication », lit-on dans les colonnes du quotidien le Soleil toujours.
Le Quotidien avise que « les employés du secteur de la boulangerie comptent décréter un mot d’ordre de grève en début du mois de ramadan (début du mois de mai) afin de réclamer le respect du barème de rémunération et de meilleures conditions de travail ». Les autres points de revendications des boulangers portaient sur l’introduction d’un autre format de pain, l’encadrement des marges de distribution, entre autres. Une commission se réunira dès mardi prochain pour statuer sur ces points, » avance-Le Quotidien.
« Le ministre du Commerce obtient des meuniers une baisse du coût de la farine », souligne L’Observateur. Le journal relève que l’accord qui a signé la fin de la grève des boulangers va coûter aux meuniers 1,2 milliards de francs CFA en attendant la hausse prochaine du prix de la baguette.
Parlant de la levée du mot d’ordre des boulangers, Le Quotidien remarque toujours que « le salut est venu d’une rencontre entre autorités et meuniers qui ont accepté de procéder à une baisse de 700 francs CFA sur le prix du sac de farine, lequel passe désormais de 17 500 francs à 16 800 francs ».
Ce qui ne les empêche pas de se rebeller. Le Quotidien signale « une rébellion des employés de boulangerie ». Ils sont montés au créneau « pour exiger de meilleures conditions de travail. Faute de quoi, il n’y aura aucune production de pain à compter du premier jour de ramadan ».
« Zone industrielle de Sandiara : La Cour suprême freine la maire sur 49 hectares », affiche Libération, à sa Une. C’est un coup de tonnerre, d’après le journal. La Cour suprême a annulé la délibération numéro 007/Com/Sand du 11 octobre 2014 du conseil municipal sis au village de Sandiara d’une superficie de 40 hectares 40 ans pour servir de Zone industrielle.
Côté politique,
Après l’Alliance pour la République (ARP) et les députés de sa majorité, le président Macky Sall a rencontré, jeudi 18 avril, ses alliés pour une séance d’explication de son projet de réforme constitutionnelle, selon L’Observateur.
Au cours de cette réunion de 5 heures, le président de la République a confié à ses alliés que le dialogue national « pourrait servir de cadre de discussion entre l’opposition et le pouvoir sur les prochaines élections locales prévues en décembre », souligne L’Obs.
Allant à contre sens, le leader des Forces démocratiques du Sénégal invite alors l’opposition à se « réunir de manière imminente » pour empêcher le vote de cette loi, met-le Quotidien en exergue. Babacar Diop affirme que « l’opposition doit se réveiller pour faire barrage à cette réforme ‘’démocraticide’’ car ce projet de réforme constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre obéit à des « logiques politiciennes de préparation d’un dauphin politique ». Babacar Diop et ses camarades sont convaincus que Macky Sall veut se donner les « pleins pouvoirs pour avoir droit de vie et de mort sur les militants de son parti, les alliés et les membres de l’opposition ».
« Loi sur le contenu local : Les inquiétudes de la Cnes », à la Une du Quotidien. La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) exprime son inquiétude quant aux modifications apportées sur la loi sur le contenu local. A en croire Mansour Cama, président de la Cnes, le projet initial faisait une différence nette entre l’entreprise locale et l’entreprise nationale. Dans sa première formulation, l’entreprise nationale était définie comme une entreprise détenue à 51% par des Sénégalais et dont la Direction générale est aussi assurée par des Sénégalais. Et « cela ne figure pas dans la loi », s’étonne-M. Kama sur les lignes du journal Le Quotidien.
De son côté, le Cos Petrogaz évoque l’Uemoa qui parle d’entreprise communautaire. Mais, de l’avis du président Kama, « l’Uemoa ne doit pas nous empêcher de défendre notre pays et nos intérêts. Ce n’est pas l’Uemoa qui a le gaz et le pétrole mais le Sénégal », soutient-il dans le journal toujours.
Sport
« Sadio Mané, le tueur silencieux ». Voilà comment le décrit le Quotidien. Selon le journal, Sadio Mané montre son côté « tueur » en Ligue des Champions. L’attaquant de Liverpool a trouvé la faille à chaque tour de la compétition depuis ses débuts la saison passée. Le joueur l’a déjà dit : il veut être une légende de Liverpool. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il en prend le chemin.
Foot-CAN U17 : « Les Lionceaux hypothèquent leurs chances ! », clame-l’Observateur.
ça sent mauvais pour les Lionceaux. Les espoirs de se qualifier en demi-finale de la Can 2019 qui se dispute actuellement en Tanzanie sont minimes. Les U17 du Sénégal sont plus proches de l’élimination que de la qualification en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie. Leur coach, Malick Daff croit toujours, disant qu »ily a encore une chance pour se qualifier ».
Le combat de lutte avec frappe devant opposer Garga Mbossé de l’écurie Door Dooraat à Moussa Ndoye de Yarakh est désormais officiel et aura lieu le 28 avril prochain. Les deux lutteurs se retrouvent cet après-midi pour le choc verbal, révèle-L’Observateur.

