Teranganews-Le procès de Khalifa Sall alimente toujours les quotidiens sénégalais de ce mardi 13 février qui se focalisent sur la reprise de parole.
Libération ouvre sur la « Caisse d’avance ou fonds politiques à la mairie de Dakar » et révèle « la lettre qui confond (l’ex maire) Pape Diop ».
« Le 02 août 2002, écrit Libé, M. Diop avait écrit au ministre du Budget pour ne pas produire des pièces justificatives dans la gestion de la Caisse d’avance ».
Mais, précise le journal, le ministre du Budget d’alors avait répondu en ces termes : « Aucune disposition législative ou réglementaire ne confère une quelconque confidentialité aux dépenses de budget des collectivités locales qui ignorent la notion de dépenses secrètes ».
Le Quotidien met l’accent sur le « blocage des projets de la mairie » et renseigne que « Khalifa charge l’Etat ».
Dans L’As, Khalifa se désole des tracasseries de l’Etat contre sa mairie et révèle qu’ « en 5 ans, 115 milliards francs CFA sont tombés dans l’eau ».
« Caisse d’avance, emprunt obligataire, éclairage public-La plaidoirie du maire », rapporte EnQuête, soulignant que Khalifa Sall a repris la parole au 13ème jour de son procès.
Selon M. Sall, « l’objectif de la procédure est juste de neutraliser la ville et empêcher celle-ci de mener de gros investissements ».
« Je suis l’un des rares maires de la capitale à ne pas avoir de bail à Dakar », affirme l’accusé.
De son côté, Sud Quotidien informe que « Khalifa saisit la CREI » en lui donnant mandat à fouiner dans ses avoirs.
Pour sa part, Walfadjri note qu’au procès, « la stratégie de la victimisation en marche ».
Pendant ce temps, Vox Populi sonne l’« alerte danger à Dakar et sa banlieue » et souligne que « les robinets crachent une eau noire et nauséabonde ».
Le Soleil parle du forum du parlement de la CEDEAO ouvert ce 12 février à Dakar par le Président Macky Sall qui prône « un espace sans tracasseries » en alliant libre circulation et contrôle sécuritaire.
L’As met en exergue le chanteur Waly Seck qui, charmé par Macky Sall, lui lance : « Mon cher Président, je vous admire ».