L’ancien ministre des Affaires Etrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé va bientôt humer l’air de la liberté. En effet, le juge de la chambre d’accusation lui a accordé une liberté provisoire ce mardi 10 octobre. Il a été inculpé pour « trahison » dans l’affaire du coup d’Etat manqué de 2015.
Bassolé était détenu depuis 2 ans suite à la diffusion d’un enregistrement d’une supposée conversation téléphonique qu’il aurait eu avec Guillaume Soro. Il y semblait affirmer un soutien au putsch du général Diendéré. Cependant, l’authenticité de l’enregistrement a toujours fait objet de débat.
Djibril Bassolé est libre. Je remercie ceux qui ont contribué à sortir de prison ce faiseur de Paix en Afrique de l’Ouest. Merci Seigneur!
— Alain Lobognon (@Alainlobog) 11 octobre 2017
Un groupe de travail du Haut-commissaire des droits de l’Homme de l’ONU avait qualifié la détention de Djibril Bassolé « d’arbitraire ». Il avait appelé à sa « libération immédiate » mais avait préconisé sa traduction devant un tribunal civil.
107 inculpés, civils et militaires, font l’objet de poursuites dans ce dossier par la justice militaire. 63 mises en cause bénéficient d’une liberté provisoire alors que 9 autres sont en fuite.
Cependant, le commissaire du gouvernement se serait opposé à la libération provisoire de Bassolé.

