Le Sénégal à l’instar de la communauté internationale prépare la célébration de la Journée de l’enfance africaine prévue le vendredi 16 juin à Saint-Louis. Et, en prélude à cette journée, la Direction des Droits de la Protection de l’enfance et des Groupes vulnérables a convié la presse à un atelier d’imprégnation sur les questions de la protection l’enfance, et le thème choisi pour la 27ème édition de la JEA.
Les images véhiculés le plus souvent par les médias sur les enfants en particulier ceux de la rue ne militent pas en leur faveur.
Cette 27e édition dédiée à l’enfance africaine, sera célébrée le vendredi 16 juin, sous le thème : « l’agenda 2030 pour un développement durable en faveur des enfants en Afrique : Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances». Une 27e édition qui va servir de tribune pour rappeler aux acteurs impliqués dans la protection de l’enfance, aux Etats membres, l’importance de prioriser la réalisation des droits socio-économiques des enfants tels qu’énoncés dans la charte africaine des Droits et du Bien-être de l’enfant.
Pour le Directeur de la protection de l’Enfance Monsieur Niokhobaye Diouf « la célébration de cette journée de l’enfant africain va servir de prétexte pour mettre en exergue les corrélations entre l’agenda des objectifs de développement durable (ODD), et les politiques publiques mises en œuvres, par l’Etat du Sénégal à travers le Plan Sénégal émergent (PSE) ». Et, dans cette politique mise en place, les médias ont une part de responsabilité à remplir, pour mieux assurer la protection de l’enfance, en quoi faisant ? En les invitant à un traitement plus responsable de l’information concernant l’enfance. C’est dans cette perspective que le Directeur de la Protection de l’enfance a jugé nécessaire d’imprégner les journalistes à adopter une posture beaucoup responsable s’agissant de l’information sur l’enfance.
Même son de cloche pour le journaliste-formateur Ibrahima Bakhoum qui a axé sa communication sur comment aujourd’hui les médias traitent les drames qui touchent les enfants. Un angle de traitement à améliorer de l’avis du journaliste car, les enfants font partie des couches les plus vulnérables de la société et qu’il ne faudrait pas les exposer.
Un point de vue également partagé par le Spécialiste en politiques sociales, Ibrahima Dia qui a porté sa communication sur le bienfait de la prise en charge des enfants, dans les politiques publiques avec la bourse de sécurité familiale qui est un appui considérable, aux familles et qui peut participer à la prise en charge des enfants.
Auparavant, Mme le chef du département social d’Unicef Sénégal avait exposé sur l’importance des objectifs de développement durable et l’impérieuse nécessité de les corréler avec nos politiques publiques nationales. En effet, Madame Mariana Stirbu a aussi magnifié les efforts du gouvernement du Sénégal depuis l’adoption de la charte de la protection. Selon elle « cette opération de retrait illustre l’engagement du gouvernement à mettre en avant la protection de l’enfant. Mieux l’Etat du Sénégal fournit d’énormes efforts pour faire de sorte que les enfants grandissent sans violence dans un environnement sécurisé. Et, dans cet objectif qui figure dans l’Axe 2 du Pse, la presse doit jouer un rôle majeur ».