Il y a plus de 25 ans, les Nations Unies adoptaient la date du 22 mars comme celle devant célébrer la Journée Mondiale de l’Eau.
En effet, le 22 décembre 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies avait adopté la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année « Journée mondiale de l’eau », à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED).
26 ans plus tard, qu’elle est le plan d’action pour le XXIème siècle ? Quelle est sa place au niveau alimentaire ? Quels se fait en chiffres la répartition du liquide dit ‘’précieux’’ dans le monde ?
Un plan d’action pour le XXI° siècle
La résolution de ce jour-là invitait les États à consacrer le jour du 22 mars selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d’Action 21.
L’eau à la source de la sécurité alimentaire
Plus d’un quart de siècle après l’instauration de la Journée Mondiale du liquide vital, l’alimentation en eau potable à travers le monde n’est pas encore assurée partout. De nombreuses zones agricoles souffrent encore d’une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles aux plantes, ce qui cause aux populations des problèmes de santé souvent irréversibles.
La journée Mondiale de l’eau est toujours plus importante d’année en année. Le 22 mars 2018, l’Organisation des Nations Unies organise la 26e journée mondiale de l’eau. Même si nous ne nous en rendons pas forcément compte, cette journée reste pleinement d’actualité tant les chiffres communiqués dans un rapport conjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF, en juillet 2017, suscitent l’inquiétude.
En effet, 30 % de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable à domicile et 4,5 milliards d’individus ne disposent pas d’un système d’assainissement sûr.
Si la situation est dramatique dans les pays pauvres et les milieux ruraux, les nations riches ne sont pas épargnées pour autant. En Californie et à Las Vegas, par exemple, la surconsommation d’eau a mené à une pénurie de l’or bleu. Pire, des mégalopoles comme Le Cap, en Afrique du Sud, sont obligées de mettre en place des restrictions d’eau drastiques pour éviter la panne sèche.
D’ici 2040, le manque d’eau est susceptible de toucher des pays tels que La Chine, l’Inde, les États-Unis, la Namibie ou encore l’Australie. L’UNICEF avertit : l’urgence à maîtriser la consommation d’eau est impérieuse, au risque d’une catastrophe se rajoutant au dérèglement climatique.
La situation au Sénégal
A l’occasion de cette journée Mondiale de l’Eau, la Sénégalaise des Eaux (SDE) société publique-privée qui a le monopole de la production et de la distribution annonce avoir doublé sa production et le nombre de consommateurs.
Selon un rapport produit en 2016, qui prend en compte l’année 2017, voici quelques réalisations de la société
Au cours des cinq dernières années, la SDE a démontré une performance soutenue dans le secteur de l’eau potable. La production est passée de 153867 m3 à 180444 m3 entre 2012 et 2016 (+17%).
Le nombre de clients a enregistré une forte hausse passant ainsi de 586999 à 706401 (+ 20%). Fin 2016, la SDE fournissait ainsi de l’eau à près de 6500000 de personnes.
Sur le plan des travaux, les branchements ordinaires et les extensions connaissent des évolutions significatives, en progression respectivement de
+ 122% (6231 à 13840) et + 44% (75744 mètres à 109017 mètres).
Malgré ces chiffres, certaines régions à l’exemple de Kédougou où les populations depuis des années font face à une pénurie d’eau criarde, qui a d’ailleurs poussé l’une des personnalités originaire de la contrée à hausser le ton.
Les défis à venir…
Renforcer encore la performance des installations le télé relevé/Projet de Compteurs connectés le projet de télé relevé par le réseau à basse fréquence pour l’internet des objets connectés, finalement retenu pour opérer le changement nécessaire de modernisation, se déploie progressivement depuis l’autorisation donnée par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP).
Un groupe de projet a été mis en place, en partenariat avec l’ARTP pour tester la solution de télé relevé de compteurs par l’internet des objets connectés. L’objectif est de disposer dans le courant de l’année 2018 d’un système de relevé de compteurs connectés, interfacé avec notre logiciel de gestion de la clientèle Saphir et permettant d’informer les clients sur ses consommations d’eau. Deux solutions seront testées dans trois villes que sont Dakar, Mbour et Saint Louis.