« Je demande encore une fois à la jeunesse malienne de faire preuve de retenue et de calme, nous pouvons vraiment trouver et obtenir tout ce que nous cherchons (par) la patience, (par) les bonnes manières », a-t-il dit à un correspondant de l’AFP peu de temps avant de prendre la parole devant des fidèles à l’occasion des funérailles de Bamakois tués dans les violences. »Je demande à tout un chacun de garder son calme, d’aller vraiment vers une situation d’apaisement et non de violence », a-t-il dit.
« Nous devons faire preuve de retenue, mais la lutte continue », a-t-il insisté.Il a évoqué une lutte pour la « refondation du Mali » et contre « la corruption endémique qui est en train aujourd’hui de mettre notre pays à genoux ».
Le mouvement dit du 5-juin dirigé par le guide religieux, exige la dissolution du Parlement, la démission des juges de la Cour constitutionnelle, la formation d’un gouvernement dont il nommerait le Premier ministre et la démission Président de la République.
Dans la soirée du samedi 11 juillet, IBK a annoncé la dissolution de la Cour et ouvert la voie à des législatives partielle là où la Cour a invalidé les résultats. Le mécontentement dans le pays est né de la décision de la Cour constitutionnelle d’invalider une trentaine de résultats des législatives,
En proie depuis près d’une décennie à des attaques terroristes, cette escalade en cours pourrait devenir un élément déstabilisateur de tout le Mali, sans oublier les pays voisins.