C’est la troisième manifestation du Mouvement du 5 juin (M5) ce vendredi 10 juillet. Le mouvement de contestation, né début juin et composé d’une partie de la société civile, de l’opposition politique et de religieux, réclame à nouveau la démission du chef de l’État Ibrahim Boubacar Keïta. Le discours et les propositions du président, cette semaine, n’ont pas satisfait.
Un rassemblement qui démarre juste après la grande prière du vendredi, même si à la mi-journée, il y avait déjà quelques organisateurs et manifestants sur la place de l’indépendance à Bamako. Des forces de défense et de sécurité ont été déployées, notamment sur les principaux axes de circulation.
La dernière résolution du Mouvement du 5-Juin date de ce jeudi et le mouvement de contestation ne mâche pas ses mots. La démission du chef de l’État redevient la priorité des priorités, selon ce texte signé par les trois organisations qui composent le M5.
Il faut rappeler que cette revendication initiale avait été mise au second plan dans le mémorandum du 30 juin. Pour sortir de la crise politique, l’opposition proposait alors de nommer un nouveau Premier ministre et de dissoudre la nouvelle Assemblée nationale contestée depuis les législatives d’avril. Des propositions qui ne semblent pas à l’ordre du jour à la présidence.