De Adama Séne correspondant Teranganews à Saint-Louis
Le transport urbain et inter-département de la région du Nord n’a pas connu de grands désagréments. La majeure partie des transporteurs de la région de Saint Louis n’ont pas suivi le mot d’ordre de leurs responsables syndicaux pour une grève d’avertissement de 48 heures.
En assemblée générale à la gare routière municipale, la section locale des transporteurs affiliée à la Cnts avait annoncé la couleur en dénonçant la manière dont leurs leaders ont abordé le problème. Selon le président régional du groupement des chauffeurs de Saint Louis, une grève obéit à de certaines préalables. » En tant que personne morale du groupement dans la région, je ne peux me permettre d’engager une grève sans une base solide.
Si Alassane Ndoye veut qu’on se batte à ses côtés, il doit discuter avec nous de vive voix. Mais je ne peux pas me baser sur des supposés audio Whatsapp de lui pour déclencher une grève de deux jours. Ce serait irresponsable de ma part. Je suis prêt à mourir pour l’intérêt du transport, mais pas de cette façon. Raison pour laquelle les chauffeurs de la région sont invités à pour leur travail » a soutenu Birane Seck. Une invite qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque depuis ce matin le transport urbain n’a connu pas de perturbations. » Les bus et taxis urbains transportent normalement les populations dans la commune. Les taxis 7 places et autres mini-cars également quittent les gares routières pour les différents départements de la région.
A Saint-Louis, on a été clair pour ce mouvement d’humeur. Depuis trois mois, nous subissons les affres la pandémie du COVID-19, alors pourquoi déclencher une grève de deux jours en ce moment où les choses tendent à redevenir normal dans le secteur » a déclaré le président Djiby Ndiaye. Une position que ne partagent pas certains chauffeurs de la gare routière municipale. Selon ces derniers, l’attitude des responsables locaux du transport cacheraient des non-dits derrière. » Les explications qui nous ont été servies par nos responsables sont peu convaincantes. Pourquoi refusent-ils de faire la grève si c’est un moyen de mettre la pression sur le gouvernement pour la solution rapide de nos difficultés. Mais on est entrain de s’organiser pour tenir une assemblée générale à la gare routière pour sonner la réplique et paralyser le transport urbain et dans les départements » a râlé un des frondeurs. Aux dernières nouvelles, l,’autorité préfectorale a interdit tout rassemblement sans autorisation dans les lieux.