Ces dernières années, le Sénégal a connu des avancées dans le domaine de la survie et du développement de l’enfant. Malgré ces succès, de nombreux défis demeurent. Le taux de mortalité néonatale n’a pas diminué aussi rapidement que chez les autres de moins de cinq ans.Car le taux de mortalité maternelle reste critique avec 5 décès par jour.4 mille prématurés, sur 50 mille naissances, meurent par an. Des chiffres répertoriés lors d’un panel organisé par la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), axé sur : « La prévention et la prise en charge de la prématurité et de la pneumonie ». Le diagnostic est fait par Pr Papa Moctar Faye, pédiatre à l’hôpital Albert Royer.
Repris par Le Soleil, il recommande la promotion de la méthode Kangourou, consistant à s’assurer que le nouveau-né est en contact « peau à peau » avec sa mère 24 heures sur 24, jusqu’à ce que sa santé ou son poids atteigne celui d’un bébé né à terme.Et aussi faire en sorte que que ces enfants ne traînent pas des séquelles qui leur empêcheront d’avoir une vie normale et de se développer sur le plan neurologique ». Etant donné, rassure-t-il, qu’être prématuré n’a pas de conséquences négatives sur le devenir de la personne : « Il y a des adultes qui sont nés prématurés, et qui sont devenus de grands leaders ».