De Adama SENE Correspondant TerangaNews à Saint-Louis
Les autorités administratives de la région de Saint-Louis, les différents acteurs et l’office des forages ruraux (Ofor) se sont réunis dans la capitale du nord pour échanger sur les réformes de l’hydraulique rurale et les modalités de mise en œuvre des délations de services publics (DSP). Rencontre au cours de laquelle, les représentants des collectivités locales se sont plaints des nombreux dysfonctionnements notamment dans la distribution, dans la cherté du prix, dans la qualité de l’eau, entre autres. Des manquements que l’Ofor compte trouver des solutions urgentes et durables dans la nouvelle réforme.
Durant la rencontre, les complaintes des maires et autres acteurs ont été nombreuses sur la gestion de l’hydraulique surtout dans le monde rural. Des dysfonctionnements que le Dg de l’Ofor a tenté de mettre sur le compte des difficultés de toute réforme. A l’en croire pour pallier ces problèmes et favoriser l’implication citoyenne dans la gouvernance de l’action publique d’eau potable, que le gouvernement sous la conduite de l’Ofor, a engagé la réforme du secteur de l’hydraulique rurale. D’ailleurs, a-t-il souligné, depuis la mise en place de l’office des forages ruraux, ils ne cessent de travailler pour que l’eau soit accessible à tous les sénégalais en quantité et en qualité et à des prix conformes au pouvoir d’achat des populations mais surtout aux couches les plus vulnérables. « Nous admettons que les dysfonctionnements signalés par les collectivités locales, mais les objectifs de cette réforme sont d’y apporter des solutions durables et urgentes. Le Sénégal dispose de plus de 2000 forages à gérer, si les mesures de la réforme sont appliquées, cela permettra à l’Etat, de faire une bonne planification, et de doter les zones qui ne bénéficient pas encore d’eau potable, d’en disposer suffisamment », a déclaré Seyni Ndao à l’issue de la rencontre.
Avant de rassurer les acteurs sur les avantages de cette nouvelle politique hydraulique. « Les prix ne sont pas chers par rapport à ce que les gens croient. Le prix était de 350 F le m3 avec les Asufor, mais avec la réforme, on sera au niveau coût, à la moitié du prix de reviens du m3 urbain qui est de 500 F Cfa, soit 250 F le m3 pour les zones rurales », a souligné M. Ndao. Selon lui pour atteindre ce but, l’Ofor développe une approche qui est participative et inclusive. Avant d’inviter les partenaires, les collectivités territoriales, l’administration territoriale de Saint-Louis à faire de mêmes alliances pour qu’ensemble les objectifs visés soient atteints.
Pour rappel, la transition de la gestion de l’hydraulique rurale est confiée une filiale de la Sde, il s’agit de la Sénégalaise des eaux rurales (Sder). Cette entité connue dans le domaine hydraulique doit couvrir une population de plus de 1,5 millions de personnes et gérer 2700 ouvrages. « C’est un grand périmètre que l’Ofor nous a confié à travers ce contrat, avec notre expérience, nous avons pris toutes les mesures idoines, pour l’honorer et fournir une bonne qualité de service », rassuré Mor Diop Dg de la Sder.