Alioune Badara Sall Teranganews Rufisque
Accompagner les jeunes à entrer dans le secteur de l’emploi ou à avoir leur premier emploi, voilà ce qui a réuni ce jeudi 08 juillet 2019, le ministère en charge de l’emploi, partenaires financiers et techniques, patronats et centrales syndicales. Ce, pour discuter des questions de l’emploi et de pouvoir emmener les jeunes, surtout sans emploi, à se lancer dans l’entrepreneuriat. Le thème de cette journée de partage est : « quelles orientations, stratégies et actions pour l’attente des objectifs création d’emplois à l’horizon 2023 » L’objectif étant d’atteindre le million d’emplois à l’horizon 2023.
La rencontre qui s’est tenu dans les sphères ministérielles a été présidée par le ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’emploi. Dame Diop, conscient de l’importance de l’emploi dans notre pays, dira que : « il était donc important pour le département en charge des questions de l’emploi et de la formation de réunir les acteurs et de commencer un processus de partage des actions qui ont été posées depuis que la question de l’emploi se pose avec acuité chez nous et d’aller vers des propositions concrètes par rapport aux nouveaux défis auxquels nous sommes confrontés ».
Cette journée de partages est la première d’une série de rencontres avec le patronat, les centrales syndicales et les chambres consulaires et avec des experts en la matière. Elle se poursuivra avec les jeunes pour des échanges sur comment ils voient la question de l’emploi. Pour le ministre de l’emploi, résoudre le problème de l’emploi au Sénégal passe inéluctablement par le secteur informel en grande partie. « Forcément, il sera question d’auto-emploi parce que le million d’emploi ne pourra pas se régler avec l’emploi salarié. Il faudra développer la culture d’entreprise dans nos centres de formation, développer la relation entre la formation, l’entrepreneuriat mais aussi le financement pour permettre aux jeunes sénégalais non seulement d’être employés mais aussi des employeurs ».
La formation des jeunes occupe donc une partie importante dans la politique de l’Etat du Sénégal. D’ailleurs, à ce jour, cinq cent mille ont bénéficié d’emploi après avoir été formés. Parmi eux, des apprentis au nombre de 15171 enrôlés pour subir une formation. A terme, dans toutes les structures de formation professionnelle, les jeunes seront formés techniquement, accompagnés et que « le jeune doit sortir du centre de formation avec son plan d’affaires qui sera orienté vers la DER pour un financement ». Un dispositif de coaching sera mis en place pour accompagner ces jeunes qui vont créer de très petites entreprises. De son coté, le patronat a adhéré, selon le ministre de l’emploi, au programme puisqu’ils sont les premiers employeurs et accompagnera les jeunes.
Parmi les programmes mis en place par le gouvernement du Sénégal figure celui dit Ecole-Entreprise (PF2E) qui a pour objectif de placer l’apprentissage au cœur des relations entre l’acquisition des compétences, l’employabilité, la culture d’entreprise et la population active dans le but de protéger les investissements et de sécuriser les financements publics et privés.