La drépanocytose reste selon le texte, la maladie génétique « la plus répandue dans le monde, et, sous sa forme homozygote, une des maladies génétiques les plus mortelles’’. Elle demeure également la « maladie génétique la plus répandue dans la région africaine’’.
Lors de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies de 2008, elle a été reconnue comme une priorité de santé publique et une Journée internationale lui est dédiée le 19 juin. ‘’La distribution de la maladie est notamment conditionnée par l’endémicité du paludisme : la fréquence du gène HbS dépasserait ainsi les 20% dans certains pays comme le Nigeria où environ 150.000 enfants naissent chaque année avec la maladie’’, d’après-le communiqué.
« Le taux de mortalité avant 5 ans des enfants drépanocytaires pourrait atteindre les 90% dans certaines zones rurales, et s’approcher des 50% en zone urbaine en l’absence de suivi adéquat, particulièrement en raison d’une sensibilité accrue aux infections (notamment pneumococcies) et d’une anémie aggravée par d’éventuels accès palustres.’’
La croissance démographique importante des régions où la drépanocytose est fréquente, favorise la forte augmentation du nombre de drépanocytaires dans les années à venir.
Cet objectif vise, d »’ici à 2030’’, à ’’éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans, tous les pays devant chercher à ramener la mortalité néonatale à 12 pour 1 000 naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1 000 naissances vivantes au plus’’.
En améliorant l’accès au diagnostic et au traitement grâce à une intégration de la maladie dans les programmes de santé mondiale, la lutte contre la drépanocytose participerait à l’atteinte de l’objectif de développement durable 3.2 des Nations unies, poursuit le communiqué.