Le Sénégal se situe en dessous de la moyenne des pays de l’espace UEMOA en matière de recouvrement de recettes fiscales rapportées au PIB.
Selon le rapport sur l’évaluation du potentiel fiscal du Sénégal de la Direction de prévision et des études économiques (Dpee) « avec une pression fiscale moyenne de 11,6% entre 1997 et 1998, le Sénégal ne dépasse que le Niger. A partir de 1999, le Sénégal occupe avec le Togo la seconde place derrière la Côte d’Ivoire ».
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) souligne que par la suite, « à la faveur des réformes entreprises notamment au niveau communautaire ainsi que des efforts de simplification de la fiscalité, le Sénégal se maintient en seconde position avec 13,2% en moyenne sur la période 2000-2005 ; la Côte d’Ivoire occupant toujours la première place ».
La Dpee précise toutefois que « c’est, à partir de 2006, que le Sénégal est rattrapé par le Togo. Les deux pays réalisent des performances comparables jusqu’en 2010 (14,4% en moyenne) ; la Côte d’Ivoire restant en tête. A la faveur de l’exploitation pétrolière, le Niger occupe la première place depuis 2011 suivi du Togo tandis que la Côte d’Ivoire a subi les contrecoups de la crise politique. Elle réalise toutefois de meilleurs résultats que le Sénégal à l’exception de 2011 et 2014 ».
Selon rapport sur l’évaluation du potentiel fiscal du Sénégal, « le Togo, quant à lui dépasse le seuil de 20% et réalise la même performance que le Niger en 2014 sous l’effet d’une réforme majeure des finances publiques consacrant la création de l’Office togolais des recettes. Cette entité regroupe l’ensemble des régies fiscales », indique la même source.