A l’instar des autres secteurs d’activités du pays, le personnel de l’Onas a commémoré la fête du travail. L’occasion a été saisie par les travailleurs pour réclamer la revalorisation de ma redevance assainissement sur la vente de l’eau.
« Sans moyens, nous avons montré toute notre compétence et notre savoir-faire », a déclaré-Mamadou Benté Diallo, porte-parole des agents de l’Onas. Selon lui, l’assainissement est une préoccupation majeure de beaucoup de pays en développement. « Malgré nos moyens dérisoires, renchérit-il, l’Onas a réussi à faire de notre pays un leader dans ce domaine en Afrique ». La preuve ? « Nous recevons beaucoup de missions de pays africains qui viennent s’inspirer de l’expertise sénégalaise en matière d’assainissement », a fait remarquer M. Diallo, saluant ainsi la volonté des plus hautes autorités d’ériger l’assainissement au rang des priorités.
Les agents de l’Onas exigent, dès lors, la revalorisation de la redevance assainissement sur la vente de l’eau. D’autant plus que « nous nous acheminons vers une réforme du secteur de l’hydraulique », a soutenu leur porte-parole.
Raison pour laquelle, leur porte-parole a appelé les pouvoirs publics à saisir cette opération pour revoir à la hausse, et de manière subséquente, la redevance assainissement, afin que l’Onas puisse entretenir son patrimoine de réseaux et d’ouvrages et réaliser ses ambitions. Comme les travailleurs, le directeur général Lansana Gagny Sakho a, lui aussi, reconnu que le montant de la redevance assainissement sur la vente de l’eau reste l’un des plus gros problèmes de l’Onas. D’après lui, cette redevance ne permet pas de gérer, de « façon optimale », les ouvrages, compte tenu, aujourd’hui, de l’actif de l’Office estimé à plus de 600 milliards de Fcfa, du nombre d’employés (plus de 200) et de prestataires de services (500).