Pour cette première année d’intervention dans la région en matière de protection de l’enfant, l’UNICEF compte appuyer le département pour améliorer le taux d’enregistrement des enfants à l’état civil.
Selon Massamba Diouf, « il y a vraiment un travail à faire dans la région pour justement permettre de se rapprocher du taux national ».
Pour ce faire, il faut, a-t-il dit une mutualisation des interventions des différents partenaires et acteurs concernés par cette question à travers des approches qui ont donné des résultats satisfaisants ailleurs au Sénégal.
« Combiner l’approche communautaire et renforcer la collaboration ou l’implication de la santé dans la déclaration des naissances peut avoir un effet positif sur le relèvement du taux d’enregistrement des enfants à l’état civil », comme cela s’est fait à Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, dit-il.
Massamba Diouf a par ailleurs invité les maires à faciliter l’accès aux services d’état civil et à veiller à ce que les agents puissent s’investir dans l’orientation et l’information des populations sur les procédures de déclarations des enfants à l’état civil.
Selon Aps, il annonce que l’UNICEF a décidé de ne plus financer dans les audiences foraines à partir de 2019, parce que cela ne permet pas d’atteindre les résultats escomptés, selon lui.
« On n’est pas trop engagé dans la question des audiences foraines. On se dit que sûrement cela a un effet contre-productif parce que les audiences foraines ne devraient être qu’exceptionnelles’’, alors qu’elles sont « devenues maintenant régulières’’, relève-t-il, tout en faisant remarquer que ces audiences peuvent être organisées à titre exceptionnel pour les élèves devant passer l’examen pour l’entrée en sixième.
Il a toutefois fait remarquer que ces audiences peuvent être organisées à titre exceptionnel pour les élèves devant passer l’examen pour l’entrée en sixième.