Officiellement, le général Mamadou Niang a été installé, ce vendredi 31 mai, à la tête de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation sur le processus électoral au cours d’une cérémonie organisée à la Direction générale des élections (DGE), en présence du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
Les différentes parties prenantes à savoir la majorité présidentielle, l’opposition et la société civile, ont pris part à la rencontre.
Le général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur, sera assisté du professeur Boubacar Kanté, ancien vice-président du conseil constitutionnel, du professeur Alioune Sall, agrégé en droit, juge à la cour de justice de la CEDEAO à Abuja au Nigeria et Abdou Mazide Ndiaye, membre de la société civile.
Selon le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, ils ont « tous été acceptés à l’unanimité par les différents acteurs politiques concernés ». « On les a installés maintenant. Ils doivent passer au travail avec les différents politiques pendant un certain temps. Et j’espère que très rapidement on aboutira à des consensus forts », a soutenu-Aly Ngouille Ndiaye.
Général Mamadou Niang a parlé d’une « lourde responsabilité » qu’endossent les membres de cette commission cellulaire. « Nous endossons donc une lourde responsabilité avec humilité certes, mais également avec une détermination adossée à nos valeurs sociétales, à notre droit fondamental et à toutes les règles de conduite qui en découlent », a t-il déclaré.
Selon lui, il est tout à fait normal dans une démocratie que le jeu partisan éclose. « Mais à aucun moment il ne doit prendre le dessus sur notre salut à tous », a rappelé-le général Niang, ancien ministre de l’Intérieur.
« Nous sommes des facilitateurs. C’est vous qui discuterez et trouverez les meilleures solutions et nous prendrons acte », a-t-il déclaré à l’endroit de l’assistance. « Si on peut vous aider à vous rapprocher les positions, on le fera bien sûr avec toute la responsabilité qu’il faut », a-t-il ajouté, espérant à terme « trouver le consensus nécessaire, permettant de faire le prochain bond ».
A l’en croire, « demain sera lumineux et rayonnant pour le Sénégal si nous restons unis et solidaires ».