Les accidents de la circulation routière arrivent en tête des interventions pour secours et assistance enregistré en 2018 par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP). Avec 16 373, soit 67 % (contre 16 100 en 2017). La mortalité sur les routes due à des accidents est de l’ordre de 612 (contre 635 en 2017).
Selon le journal EnQuête ce jeudi « il ressort des explications que les accidents sont liés à plusieurs facteurs. Ils varient entre responsabilités prépondérantes (excès de vitesse, négligence, imprudence ou non-respect du code de la route), l’état du parc automobile (vétusté ou inaptitude des pneus), l’état des routes (étroitesse et ou dégradation) ».
D’après le document, « les noyades ont aussi fait beaucoup plus victime. Malgré les campagnes de sensibilisation, ces accidents ont fait 289 victimes dont 185 morts (99 à Dakar et 86 à Saint-Louis). Selon le document, la plupart sont des enfants âgés entre 12 et 15 ans ».
Cependant, même avec un nombre d’interventions en hausse, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a enregistré en 2018 a enregistré moins de décès que l’année précédente. Les Soldats du feu ont effectué 36 838 interventions (contre 35 977 en 2017), pour un nombre de victimes estimé à 30 417 dont 975 corps sans vie (contre 1 924 en 2017), soit une baisse 949.
La note des Sapeurs-pompiers de signaler que « la région de Dakar vient en tête avec 13 472 interventions, suivie de Thiès et Diourbel avec 8 856 interventions au total. Ensuite, viennent Tambacounda et Kédougou, avec 1 961 interventions ».
« Cette hausse est due à la densification du maillage du territoire national en unités des sapeurs-pompiers, avec une certaine démocratisation des secours », explique le journal, ajoutant que les unités de secours ont été étendues à travers la construction de grandes casernes régionales complétées par des centres et d’unités de secours secondaires dans chaque département.