Quand la joie laisse place à l’appréhension en Algérie.
Dans la soirée du lundi 11 mars, les Algériens criaient victoire dans les rues, mais ce mardi 12 mars, ils se questionnent. Après quasiment trois semaines de contestation, le président Abdel Aziz Bouteflika renonce à briguer un second mandat
« Les étudiants résistent à la prolongation du 4e mandat! », ont scandé les manifestants auxquels se sont joints des enseignants. Ils ont brandi de nombreux drapeaux et défilaient joyeusement dans les artères près de la Grande-Poste, bâtiment emblématique au cœur de la capitale algérienne.
« Pas de ruse, Bouteflika », ont encore crié les étudiants algérois, qui manifestaient pour le 3e mardi consécutif, après des appels réitérés sur les réseaux sociaux dès le « message à la Nation » de M. Bouteflika, lundi soir à la TV nationale.
Il a limogé aussi le Premier ministre Ahmed Ouyahia, remplacé par Noureddine Bédoui, jusqu’ici ministre de l’Intérieur et Ramtane Lamamra, en charge des Affaires étrangères. Des annonces qui n’ont pas empêché les manifestants de retourner dans la rue.
Avec Rfi Afrique